Prélat de la Fraternité Saint Pie X

"Sur le plan politique, nous vivons sous le joug d’une dictature dont les chefs, s’ils ne sont pas eux-mêmes membres des loges maçonniques, en suivent les consignes" (Sermon de Pentecôte, 2014)

"La vérité est que la Rome du concile Vatican II, qui a refusé de condamner le communisme, qui a épousé la philosophie des droits de l’homme, qui a réclamé que les États encore catholiques dans le monde ne le soient plus, qui s’est dépossédée de son pouvoir magistériel au profit des gouvernements modernes en les rendant juges du bien et du mal, cette Rome du concile est la grande responsable de la perte de la Foi sur la terre" (Sermon de Pentecôte, 2014)

"Lorsqu’on en arrive à voir le successeur de Pierre, le pape régnant, concélébrer la messe, le 6 mai dernier, avec un prêtre dont les mœurs sont notoirement inverties, un militant pro-LGBT bien connu comme tel en Italie, nous disons notre stupéfaction, notre écoeurement et le brisement de notre âme en face d’une telle folie. Le vicaire de Jésus-Christ sur la terre baiser la main d’un sodomite ! Nous avions eu Monseigneur Gaillot en France et nous avons maintenant le pape François à Rome" (Abbé Régis de Cacqueray, Sermon de Pentecôte, 2014)

"Le gouvernement religieux des princes actuels de l’Église nous fait penser à celui du Sanhédrin" (Abbé Régis de Cacqueray, Sermon de Pentecôte 2014)

"Comme l’a déjà fait Monseigneur Fellay, nous remercions donc la sainte Providence qu’aucun accord ne se soit fait avec la Rome conciliaire" (Sermon de Pentecôte 2014, La porte latine)

Frère dominicain spécialiste de l'islam

"L'islam n'a pas un «vrai» visage: il en a plusieurs, et nous n'avons pas à choisir celui qui nous convient" (Le Figaro, 26 août 2016)

"On demande un islam moderne, donc forcément ouvert, contre la tradition nécessairement obscurantiste, alors que le conflit de légitimité très violent auquel on assiste oppose justement une version à la fois moderne et intolérante de l'islam — le salafisme — à un islam traditionnel nettement plus à l'aise avec la diversité" (Le Figaro, 26 août 2016)

"Quand on se demande par exemple si le voile islamique est vraiment une prescription du Coran, la réponse est non ; non parce que le Coran serait plus libéral, mais au contraire parce qu'apparemment, il vient d'un monde où les femmes ne doivent même pas sortir de chez elles. Le voile est donc une adaptation bien plus tardive, un moyen pour les femmes de sortir, de participer à la vie publique, tout en restant symboliquement à distance. On peut juger cette évolution insuffisante ou dérisoire, mais non pas la nier" (Le Figaro, 26 août 2016)

"L'islam, c'est ce que les musulmans en font" (Entretien Mediapart, 30 septembre 2016)

        
« Si tu songes que tu seras dissous en terre, la folie de la convoitise cesse» (Homélie, II, 13)

« Tu n’as été créé, en effet, pour rien d’autre que pour être un instrument qui convienne à la gloire de Dieu» (Homélie, II, 4)

"La mort du païen glorifie le Christ et empêche la propagation de l'erreur" (Epist. CDLVII, c. 651d)

"Le démon a suscité une race maudite de païens, ces enfants pervers que, soit dit sans vous offenser, le courage des chrétiens a trop longtemps supportés, en se dissimulant leurs perfidies, leurs embûches, au lieu d'écraser du talon la bête venimeuse" (Lettre 457)

« La religion ne se sert que de preuves générales ; elle ne juge que sur l’ordonnance des cieux, sur les lois de l’univers ; elle ne voit que les grâces de la nature, les instincts charmants des animaux, et leurs convenances avec l’homme. L’athéisme ne vous apporte que de honteuses exceptions ; il n’aperçoit que des désordres, des marais, des volcans, des bêtes nuisibles ; et comme s’il cherchait à se cacher dans la boue, il interroge les reptiles et les insectes, pour lui fournir des preuves contre Dieu. La religion ne parle que de la grandeur et de la beauté de l’homme. L’athéisme a toujours la lèpre et la peste à vous offrir» (Génie du christianisme)

« La foi chrétienne est, entre toutes, la philosophie des formes et l’ennemie de l’informe » (L’homme éternel)

« On peut approximativement définir la bigoterie comme la colère des hommes qui n’ont pas d’opinions » (Chesterton, œuvres)

« La vérité doit forcément être plus étrange que la fiction car la fiction n'est qu'une création de l'esprit humain et, par conséquent, est à sa mesure » (Curieuse affaire de l’agent de location)

« C’est précisément à l’instant où l’espérance cesse d’être raisonnable qu’elle commence d’être utile » (Hérétiques)

« La tradition n’est que la démocratie prolongée à travers le temps » (Orthodoxie)

« L’Eglise catholique est la seule réalité qui épargne à un homme la servitude dégradante d’être un enfant de son siècle» (L’Eglise catholique)

« Des savants ont reproché à la Bible de n’être pas d’accord avec le véritable système astronomique. (…) Si elle l’était, elle n’aurait jamais convaincu personne. Pourrions-nous soutenir l’idée d’un roi majestueux édictant des lois sublimes, et nous rappeler en même temps qu’il est suspendu tête en bas dans l’espace ? » (Le défenseur, choix milkipress)

« Le plus incroyable dans un miracle, c’est qu’il arrive » (La clairvoyance du Père Brown)

« Pourvu que l’esprit soit fertile, il peut se permettre toutes les extravagances » (Orthodoxie)

« Torquemada tortura des gens physiquement au nom de la vérité morale. Zola tortura des gens moralement au nom de la vérité physique » (Orthodoxie)

« Qu’est-ce donc que la morale courante sinon, littéralement, une morale qui s’enfuit à toutes jambes ? » (Orthodoxie)
 

"Qu'est-ce que la vérité? Il faut être bien mal informé ou bien partisan pour croire qu'elle est une et que chaque problème requiert une seule solution" (Ce que je crois)

"Le coeur a souvent pour mission de nier l'évidence" (Ce que je crois)

"Comme d'autres n'en font qu'à leur tête, je n'en aurai jamais fait qu'à mon coeur" (Ce que je crois)

"La fraternité républicaine, elle est bien peu de chose à côté de l’amour chrétien" (Interview INA, 19 août 1971)
 

"Ce qui est viril c'est la fidélité, pas la chiennerie" (Ce que je crois)

"Pour en revenir aux athées, il me semble parfois que plus ils sont "humanistes" et plus ils mettent une sorte de rage à nier Dieu: comme s'ils pressentaient que, s'ils ne le réfutent pas entièrement, il finira par être le plus fort" (Ce que je crois)

"Le Christ ne se démontre pas, il se rayonne" (Ce que je crois)

L'un des Pères de l'Eglise

« Le Dieu miséricordieux n’a pas voulu que toutes les vérités contenues dans les Ecritures nous paraissent évidentes et lumineuses à une simple lecture, afin de secouer notre somnolence. (…) Car ce que nous trouvons avec grande fatigue et recherche se grave habituellement plus profondément dans notre esprit que ce que nous comprenons vite et qui en disparaît aussi rapidement» (Homélie XXXII sur la Genèse.)

« Je ne sais s’il y a quelque chose sous le soleil de plus vil et de plus méprisable que le genre humain hors des voies catholiques»  (Essai sur le Catholicisme, le libéralisme et le socialisme)

« le sens brille au fond du risque» (Comme un voleur)

« Le fondamental se joue dans le banal» (Le christianisme éclaté)

« La vie religieuse ne peut être déduite du passé» (art. La rénovation de la vie religieuse, Christus, n°49)

« Je me sens de moins en moins prêtre et de plus en plus religieux» (Le christianisme éclaté)

« Le christianisme n’est que quelque chose de particulier dans l’ensemble de l’histoire des hommes» (Le christianisme éclaté)

« Le temps des tâches propres aux chrétiens est terminé» (Comme des nomades, Culture et foi, n°43-44)

« Le nouveau curé, c’est le spécialiste (…) l’Evangile devient la propriété d’une élite» (Crise du biblisme)

(1868-1955) Grand homme de lettres français, catholique. 

"Puisque les effets sont finis, c'est que les causes sont finales" (Carnets, 1908)

"La femme est la grande humiliatrice" (Carnets, 1904)

"Le sceptique est un homme qui ne se doute de rien" (Carnets, 1908)

"La vie sexuelle exprime quelque chose de l'amour de Dieu. Mais peut-être pas dans toutes les positions ni dans tous les cas de figure" (Cent questions sur Dieu)

"Il est absurde de croire en un Dieu qui s'accommode de l'élimination de ses créatures, voire l'ordonne" (Le Figaro, 16/01/2015)

"Poser un besoin universel de Dieu, c'est biaiser la question. (...) Si nous ne nous sommes pas faits tout seuls et si, par le jeu de la liberté, nous sommes capables du pire, il se peut que nous ayons besoin d'être réparés, "sauvés" comme on dit. Mais on n'est pas sauvé par une fiction" (Le Point HS, décembre 2018)

Citations Paul Clavier

(1908-2004) Prêtre dominicain, il fut membre de l'Académie française

"Jamais la tolérance ne réalisera la fusion des esprits et des coeurs. Seul l'amour en est capable" (Journal, 1992)

Prêtre mort à Verdun pendant la Première Guerre Mondiale

« Cela n’est rien de souffrir pour l’Eglise, il faut avoir souffert par Elle » (Parole)

Moine catholique réformiste, passionné d'art contemporain (1897-1954)

« Cléricalisme. On sait ce que c’est : c’est cette corruption de l’autorité spirituelle par son extension abusive à des domaines qui ne relèvent pas d’elle » (La vérité blessée)

« Les hommes de Vichy se sont trompés très précisément en ceci qu’ils ont estimé que l’intérêt de la France pouvait se détacher de son honneur » (La vérité blessée)

« Dans la grande majorité des conflits sociaux, les catholiques étaient très généralement d’un certain côté. Et ce n’était pas le côté des pauvres » (La vérité blessée)

« Avec toute la morale du monde on ne fera pas un atome de beauté » (La vérité blessée)

« Les seuls hommes qui auront eu raison, les seuls qui seront pleinement victorieux sont ceux qui, à l’heure la plus noire, ont tout engagé et tout risqué sur la plus faible et la plus incertaine espérance » (La vérité blessée)

« Les êtres ont d’autres droits que ceux que leur constituent nos devoirs envers eux » (La vérité blessée)
 

Moine catholique

"L'homme ne tiendrait pas debout et perdrait l'équilibre s'il n'avait ce gratte-ciel qu'est la liturgie" (François Cassigena-Trévedy, cité dans Petit éloge du catholicisme)

"Le problème du mal n'est au fond qu'une généralité fictive, un impôt que nous avons imposé à Dieu pour nous exonérer de nous-mêmes. Il n'y a de réalité existante et consistante que mon péché" (François Cassigena-Trévedy, cité dans Petit éloge du catholicisme)

Citations François Cassigena-Tréverdy

Célèbre prêtre d'extrême gauche (1921-2009)

« Une révolution ne se mesure pas à la violence qu’elle déploie, mais à la profondeur des racines qu’elle atteint » (Jean Cardonnel, cité dans  Chiron, L’Eglise dans la tourmente de 1968, Artège, p.27)

« Un chrétien conservateur est une contradiction dans les termes » (Jean Cardonnel, cité dans  Chiron, L’Eglise dans la tourmente de 1968, Artège, p.27)

« La mort, y passer d’accord, y rester jamais ! » (Oeuvre)

"Je crois qu'on ne pêche que par défaut; on ne peut jamais aller trop loin" (Jean Cardonnel, Radioscopie, 1975)

"On a du génie en fonction de celui qu’on découvre dans les autres" (Radioscopie, 1975)

"C'est très précisément au nom de mon amour fraternel non sexualisé, pour des amis homosexuels, comme pour des amis hétéro sexuels et de très nombreuses femmes que je m'insurge de toute mes forces vives contre la pire hypocrisie, la quintessence de la tartufferie cléricale qu'il m'a été donné de voir à l'œuvre dans les couvents depuis longtemps et aujourd'hui régnante sous la forme d'un véritable lobby : l'homosexualité spécifiquement religieuse et chrétienne, catholique romaine. Sa perversité consiste, sous le signe du culte de l'éphèbe qui serait le christ, à infecter le corps ecclésial par l'idée suivante : l'exigence de chasteté porterait uniquement sur l'interdit de l'union charnelle, sexuelle, avec la femme, l'objet du mépris euphébo-machiste. Par contre, pour le jeu du sexe de l'homme à l'homme, liberté de manœuvre ! et même glorification du coït sacral entre mâles" (Non ! Jésus n'est pas l'Ephèbe, 27/10/2005)

Citations Jean Cardonnel

(1924-2006)

"Une certaine peur du mythe ressemble parfois à cette phobie de la chair capable de ravager d'authentiques traditions spirituelles" (Ces pierres qui attendent, 1979)

"Métreur, le poète arpente les citadelles inconnues, châteaux à l'avant-garde de la Cité-définitive" (Ces pierres qui attendent, 1979)

   
(1581-1643) Théologien janséniste

« Il faut que la charité croisse longtemps dans le gémissement et l’affliction, et c’est trop de grâce que Dieu nous fait de nous affliger en cette vie nous faisant regarder de loin le martyre pour nous humilier dans ce que nous sommes, et nous faire porter avec gaîté le mal qui nous arrive» (Maximes diverses, Port Royal)

« Les vertus morales sont d’ordinaire la nourriture de l’amour-propre par la complaisance et l’estime de nous-mêmes dans laquelle il nous fait entrer, et l’amour-propre est le plus grand de tous les maux, puisqu’il est comme un anti-Dieu, car il n’appartient qu’à Dieu de s’aimer soi-même» (Maximes diverses, Port Royal)
 

"De dix mille prêtres, pas un!" (Oeuvres, cité dans Daniel-Rops, L'Eglise des temps classiques)

« La mesure d’une éthique est dans sa capacité à fleurir en mystique» (L’activation de l’énergie) 

Théologien catholique américain 

« Je suis en faveur de la séparation entre l’État et l’Église, mais je m’oppose à une séparation entre le religieux et le politique. La distinction est cruciale» (La Vie, 08/07/2014)

« La liturgie incarne notre refus de la séparation entre la religion et la politique. Il y a quelque chose de très politique dans l’adoration du saint sacrement, par exemple : on n’a rien à faire, on a juste à être dans la présence de Dieu. C’est l’une des rares activités où l’on n’est pas en train de consommer ! C’est un acte politique» (La Vie, 08/07/2014)

« L’idée de ne pas gratifier ses instincts est une idée subversive (…) Vivre l’humilité est un acte politique» (La Vie, 08/07/2014) 

« Nous avons tous eu nos moments de ferveur et d’intensité spirituelle. Nous avons été, pendant quelques minutes, François d’Assise ou Thérèse de Lisieux. Ce qui fait les saints, c’est que cela dure» (Yves Congar, essais œcuméniques)