C'est en devenant religieuse que Suzanne Aubert (1835-1926), évangélisatrice des Maoris, avait échappé à un destin de soumission sociale.
Sa famille cherchait à la marier. En entrant en religion, elle reprit sa liberté, à tel point qu'elle put faire du commerce, évangéliser, commander, décider, tout ceci en vertu de son état de religieuse. A sa mort en 1926, une foule immense l’enterra.
Bien entendu, cette anecdote ne doit pas cacher la réalité des relégations sociales - via la prise de voile - qui eurent lieu au travers des siècles à l'encontre de jeunes femmes. Cependant, force est de constater que la religion pouvait effectivement constituer une stratégie d'émancipation dans certains cas. La réalité sociologique est toujours plus complexe que ce qu'induisent les slogans politiques de tous bords.
Cours particuliers d'initiation à la théologie : renseignements sur montdeslettres@gmail.com
à lire aussi
Umberto Eco et l'Eglise, sa réponse aux revendications féminines
La réponse d'Umberto Eco à la question des femmes dans l'Eglise
Paradoxe social
L'aliénation de l'homme contemporain est une réalité stridente. Il s'agit de la combattre et de la vaincre.
Meilleurs restaurants de Paris - Chez René, sa mousse au chocolat, ses desserts
Le restaurant Chez René est l'un des meilleurs restaurants de Paris, grâce à sa mousse au chocolat notamment
Un samedi soir à Nuit debout - supercherie intégrale
Nuit debout, cette formidable occasion de combattre l'obscénité du réel, se suicide dans l'alcool et la médiocrité - agressions, non débat
Vous aimerez aussi
Commerce mondial des armes: chiffres, acteurs et enjeux
Le commerce mondial de l'armement décrypté: France, USA, Asie... Chiffres, stratégies
Un banquier japonais se convertit au christianisme après avoir lu un livre de Dostoïevski
Les conversions au christianisme sont rares au Japon. La littérature peut néanmoins y aider. La preuve!
Situation spirituelle de la France - Entretien avec François Vercelletto
Quel diagnostic peut-on poser sur l'état religieux du monde contemporain? Entretien avec François Vercelletto, journaliste à Ouest-France


