Auteurs musulmans

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Ahmed Deedat

Televangeliste musulman sud-africain

« L’Occidental il vend sa mère, sa femme, sa fille. Sa femme est une star, on la voit se faire violer à l’écran et il aime ça » (Le voile, Dailymotion)

 

Al-Djahiz

 

Intellectuel arabe du IXe siècle


« Le cœur des musulmans s’est endurci vis-à-vis des juifs, alors qu’il éprouve de l’inclination pour les chrétiens » (Fi’l-radd ‘ala l-Nasara)


« La raison pour laquelle les chrétiens sont moins laids que les juifs – bien qu’assurément ils le soient – résulte de ce que l’israélite n’épouse qu’une israélite. Ainsi, tous leurs défauts réapparaissent et s’accumulent à chaque génération (…) on observe ce même phénomène chez les chevaux, les chameaux, les ânes et les pigeons qui se reproduisent en consanguinité » (Fi’l-radd ‘ala l-Nasara)
 

 

Assia Djebar

 

(1936-2015) Romancière Algérienne, membre de l'Académie française

 

"La société algérienne, comme toutes les sociétés du Sud de la Méditerranée avec cette tradition islamique, au temps de la culture andalouse, représentait un mélange de cultures; mais depuis le 14e siècle cette culture s'est figée petit à petit;  dans les villes la ségrégation sexuelle est devenue de plus en plus forte. En Algérie elle s'est trouvée renforcée par la présence française"(Entretien Djebar/Russo, 2008)

 

"beaucoup de gens voyagent toute l'année vers l'Arabie Saoudite soit disant pour le pèlerinage mais en réalité ils y vont parce qu'ils sont fascinés par la société saoudienne. Ce qui leur plaît, évidemment, c'est la séparation des sexes. Pour eux, cela montre qu'on peut vivre comme si on était au temps du prophète avec un style de vie à l'américaine" (Entretien Djebar/Russo, 2008)

 

"L'Algérie est le point de rencontre des contradictions maximum. C'est là que les intégristes sont les plus misogynes, parce qu'ils ne sont pas dans une culture arabe qu'ils ont eu le temps de maîtriser, y compris sur le plan religieux, et de l'autre côté, dans les mêmes familles, vous avez des jeunes filles qui deviennent infirmières ou institutrices. C'est la même chose dans les banlieues où les garçons peuvent être en échec scolaire alors que leurs sœurs réussissent beaucoup mieux dans leurs études. La contradiction est très forte" (Entretien Djebar/Russo, 2008)