De 1000 à 3000 villages furent rayés de la carte au cours de la Guerre de Cent ans (1337-1453). Au-delà des anecdotes historiques saisissantes, comment caractériser ce conflit sans céder au légendaire? Eléments de réponse.
Les causes de la guerre
En 1337, le roi de France, Philippe VI, confisque le fief continental de Guyenne au roi d’Angleterre, Édouard III ; c’est le début de la guerre de Cent Ans (le conflit durera 116 ans). L’antagonisme est ancien : il puise ses racines dans le soutien des Anglais à la révolte initiée en 1297 contre l’autorité capétienne sur le comté de Flandre, et est relatif à la succession de Charles IV, en 1328. De fait, Édouard III est le petit-fils de Philippe le Bel (père de Charles IV), tandis que Philippe VI n’est que son neveu.
“Ce n’est qu’à la suite des succès initiaux que les rois d’Angleterre finissent par prendre au sérieux leurs prétentions à la couronne de France, et encore n’est-il pas certain que dans leur esprit cette revendication soit plus qu’une monnaie d’échange” (in Georges Minois, La guerre de Cent Ans).
Contrairement à cette image de carnage en flux continu que nous imaginons souvent, le conflit est entrecoupé de longues périodes de paix.
Bataille de Crécy (1346)
Le 26 août 1346, en fin d’après-midi, les Français se lancent à l’assaut des Anglais à Crécy (Nord de la France) ; ces derniers sont solidement retranchés derrière un important dispositif défensif. Numériquement supérieurs (deux contre un), les Français butent cependant sur les barrages d’archers ; difficulté supplémentaire, la pénombre gêne les déplacements :
“Les Anglais ont assez de sang-froid pour ne pas se risquer dans la nuit à travers une campagne qu’ils connaissent mal. En rangs serrés, ils subissent l’assaut. Tous les risques sont pour l’assaillant, pour ces Français qui chargent à l’aveuglette et se perdent de vue (…) Les Français sont épuisés. Mais l’honneur l’exige : on se laisse massacrer plutôt que de renoncer” (cité dans Jean Favier, La guerre de Cent Ans).
La bataille s’interrompt à la nuit tombante.
Jean, roi de Bohême, participe aux combats bien qu’il soit… aveugle ; il balances d’immenses coups d’épée en tous sens, vainement, et finit éventré. Côté français, c’est l’hécatombe ; au total, plus de 1.500 nobles et plusieurs milliers de fantassins sont tués. Les Anglais ne déplorent que quelques dizaines d’archers occis.
Exploitant au mieux la victoire, les envahisseurs s’emparent par la suite de Calais après un siège d’un an (la ville devient territoire anglais pour plus de deux siècles !).
Peste noire (1347-1352)
En 1347, la peste noire s’abat sur l’Europe, frappant indifféremment les deux camps :
“Venue probablement d’Asie centrale, la pandémie touche Constantinople, puis gagne, par les voies maritimes et commerciales, les ports d’Italie (Gênes) et de France (Marseille) (…) Seules sont épargnées les zones montagneuses ou à l’écart des grands axes de communication” (in Georges Duby, Atlas Historique Duby).
Dans sa version bubonique, la maladie se transmet indirectement par la puce du rat ; elle se manifeste par des abcès. Dans sa forme pulmonaire, les malades crachent du sang et meurent systématiquement. La forte densité et les conditions d’hygiène précaires des zones urbaines favorisent la contagion ; vagabonds, lépreux et Juifs sont parfois les bouc-émissaires de cette pandémie. Le 4 juillet 1348, le pape Clément VI lance l’excommunication contre quiconque molestera un Juif.
Certains chrétiens organisent des processions au cours desquelles ils se flagellent afin d’expier leurs péchés dans le but d’apaiser la colère supposée de Dieu. Plus du tiers de la population d’Europe occidentale périt lors de cette épidémie, soit entre 20 et 25 millions de personnes.
Grande Jacquerie (1358)
En 1356, la chevalerie française est de nouveau décimée à la bataille de Poitiers (le roi Jean II le Bon est fait prisonnier) ; la révolte parisienne dite d’Étienne Marcel et la Grande Jacquerie de 1358 s’inscrivent dans le contexte immédiat de cette défaite. Ainsi, en raison du sentiment d’insécurité suscité par la guerre, l’aggravation de la pression fiscale, la crise et les bandes armées qui sillonnent le pays (grandes compagnies), une révolte de paysans du Beauvaisis, d’Île-de-France et de brie éclate spontanément :
“Le scénario est partout le même : des nobles et leurs familles sont tués et les châteaux brûlés, par des laboureurs, artisans de village, voire quelques notables et curés” (in Antoine Destemberg, Atlas de la France médiévale, 2017)
La Jacquerie n’a ni structure, ni programme ; le seul mot d’ordre est : “Tuez les nobles”. On nomme familièrement “Jacques Bonhomme” le paysan grotesque et ordinairement brutal du folklore citadin et de l’imagerie aristocratique ; hors, contrairement à une idée reçue, les Jacques appartiennent souvent à l’élite paysanne. Un chef émerge : Guillaume Cale, un paysan aisé de Mello ; il est à la tête de 5.000 hommes. L’insurrection est écrasée en trois semaines par l’union sacrée des nobles. Cale tombe dans un guet-apens :
“Le code de l’honneur chevaleresque n’est de mise qu’entre chevaliers. Ainsi juge Charles le Mauvais, peu disposé à traiter en égaux des gens capables d’éventrer des femmes enceintes (…) Il offre à Cale de négocier, le reçoit à son camp, le fait arrêter et l’envoie à Clermont-en-Beauvaisis où l’on se hâte de décapiter le principal chef de la Jacquerie” (cité dans Jean Favier, La guerre de Cent Ans).
Grand Schisme (1378-1415)
Entre 1309 et 1377, sept papes se succèdent à Avignon ; l’installation des souverains pontifes sur les bords du Rhône est liée à la situation politique fort instable de Rome. De cet exil d’Italie, certains évoquent la “captivité de Babylone”. Selon le chroniqueur Jean Froissart, ce “palais neuf”, achevé par Innocent VI, est “la plus forte et la plus belle maison de France”. En 1378, coup de théâtre : une double élection donne à l'Eglise deux papes - un à Rome, et un à Avignon - ; dans ces conditions, l’Église se coupe en deux camps qui s’excommunient mutuellement.
“Le Grand Schisme a des répercussions fondamentales sur la guerre de Cent Ans. D’une part, la papauté, qui jusque-là était la seule autorité travaillant en faveur de la paix, va maintenant pousser à la guerre, puisque chaque camp a son pape (…) D’autre part, la guerre, jusque-là féodale et vaguement nationale, devient une sorte de guerre sainte, le camp d’en face étant celui de l’antipape, voire de l’Antéchrist” (Georges Minois, La guerre de Cent Ans).
La crise pontificale s’étire jusqu’en 1415, date à laquelle le concile général se proclame la plus haute autorité de l’Église et démet, fait rare, trois papes alors en activité en même temps (Jean XXIII, Grégoire IX et Benoît XIII). À terme, Martin V, nouveau et unique pape désigné par le concile de Constance, s’installe à Rome. Pour la France, c’est une perte immense : avoir le pape sous la main était très utile diplomatiquement ; le pays perd en outre un important centre d’affaires et de commerce qui s’était établi à Avignon.
Guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons (1407-1435)
La guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons est un conflit mené par deux puissantes factions au sein de la cour de France ; d’un côté, celle du duc d’Orléans, frère du roi - les Armagnacs. De l'autre, celle de son cousin Jean sans Peur, duc de Bourgogne - les Bourguignons ; chacune cherchant l’alliance anglaise pour anéantir sa rivale. L’origine du grief est consécutive à l'incapacité du roi Charles VI à gouverner (il est pris de crises de folie) ; ainsi, son oncle, Philippe le Hardi, s’accapare tous les pouvoirs. Le duc d’Orléans ne l’entend pas de cette oreille :
“Peu à peu, les rapports entre l’oncle et le neveu vont se détériorer. Les sentiments qui animent Philippe de Bourgogne sont certainement l’agacement et l’inquiétude car, à partir de 1398, Louis d’Orléans diversifie son action politique et entame une lutte d’influence dans tous les domaines, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du royaume et dans des directions qui ne peuvent que faire penser à une volonté systématique de saper la position du duc de Bourgogne” (Bertrand Schnerb, Armagnacs et Bourguignons, La maudite guerre 1407-1435).
En 1404, à la mort de Philippe le Hardi (emporté par une épidémie de grippe), son fils, Jean sans Peur, prend la tête du clan bourguignon ; se voyant lui aussi progressivement écarté du pouvoir, il fait assassiner le duc d’Orléans, le 23 novembre 1407. S’ensuit une bataille féroce pour l’accaparement du pouvoir royal ; Jean son Peur est à son tour assassiné, le 10 septembre 1419 - il est tué d’un coup de hache à la tête. Fait important, la France est - après le traité de Troyes (1420) - divisée en trois zones d’influence : l’une sous domination anglaise (Normandie, Guyenne, etc.), l’autre sous souveraineté bourguignonne (Bourgogne, Flandre…) et, enfin, une dernière sous suzeraineté de l'héritier légitime, baptisée le “royaume de Bourges” (Poitou, Auvergne, etc.).
Bataille d’Azincourt (1415)
Le 25 octobre 1415, les archers anglais anéantissent la lourde chevalerie française à Azincourt (Nord) ; en dépit de leur opposition, nombre de chevaliers bourguignons rejoignent les rangs armagnacs pour combattre l’Anglais. Parmi eux, il y a le comte de Nevers et le duc de Brabant, propres frères de Jean sans Peur ; ce dernier est absent du champ de bataille.
Aussi, bien qu’ils soient presque deux à trois fois plus nombreux que les Anglais, les Français s’entassent dans un site qui les prive de leur avantage numérique : un espace confiné d’à peine un kilomètre de large entre deux bois. Par esprit chevaleresque, ils n’utilisent pas leur artillerie (dont leurs ennemis sont privés) ; en face, les archers anglais utilisent le long bow, un arc haut de deux mètres emprunté aux Gallois, tirant des flèches de 95 centimètres pouvant toucher leur but à 150 mètres. Lorsqu’ils chargent, les cavaliers français sont accueillis par une pluie de flèches :
“Les Anglais tiraient droit devant eux, visant de préférence les chevaux. (…) Poussant d’effroyables hennissements, échappant à la conduite de leurs cavaliers, les chevaux partirent dans toutes les directions pour fuir les traits qui s’enfonçaient dans leur chair” (cité dans Dominique Paladilhe, Azincourt, 1415)
Profitant de la désorganisation française, les archers anglais achèvent les hommes jetés à terre :
“Délaissant leurs arcs dont ils n’avaient plus l’utilité dans ce combat rapproché, saisissant leurs armes de poing, surtout des massues de plomb, une nouveauté qui tuait un homme d’un seul coup sur la tête, ils se répandirent à travers l’avant-garde tuant notamment tous ceux qui étaient blessés, ou sous l’effet de la bousculade, ne pouvaient se relever” (Dominique Paladilhe, Azincourt, 1415).
La défaite française est totale ; 1.500 chevaliers sont tués ainsi que 5.000 hommes d’armes. Côté anglais, quelques 300 hommes et une vingtaine de chevaliers sont tués. Forts de cette victoire, les Anglais entament ensuite la conquête de la Normandie (1417-1419).
Siège d’Orléans (1428-1429)
Le 12 octobre 1428, les Anglais mettent le siège devant Orléans ; Charles VII met tout en oeuvre pour défendre la cité. La survie de son royaume en dépend peut-être ; il rencontre Jeanne d’Arc. La jeune fille, âgée de dix-sept ans, est née et a grandi aux confins de la Lorraine et du Barrois, dans une enclave fidèle au roi de France en plein pays bourguignon ; lorsque le roi l’a reçoit à Chinon, elle lui expose le but de sa mission : libérer Orléans, chasser les Anglais et conduire le roi à Reims pour être sacré.
“Charles VII, après avoir examiné ses moeurs et ses paroles, lui accorde une chance (…) Charles et son entourage mettent en place, autour de Jeanne, une nouvelle stratégie. Une propagande informelle vise à montrer qu’elle a été annoncée par d’antiques prophéties, comme celles de Bède le Vénérable, de la Sibylle et de Merlin” (in Magazine L’Histoire, Entretien avec Philippe Contamine).
Cela fonctionne ; les bruits qui courent galvanisent les défenseurs de la cité. En outre, la ville est bien défendue, ceinturée par une série de murailles flanquées de tours. Sur celles-ci, plus de 70 canons et bombardes en assurent la défense ; pendant le siège, un très gros canon est fondu, d’une portée, exceptionnelle pour l’époque, de 1.500 mètres. Les Anglais, en prévision d’un siège long, font édifier plusieurs bastides fortifiées dans la zone ; le périmètre étant trop étendu, ils ne parviennent pas à établir un blocus complet de la ville. Les Français entrent et sortent donc quasiment à leur guise. À terme, l’armée anglaise, épuisée par un hiver rigoureux et par manque d’effectifs, se résout à lever le siège.
Jeanne d’Arc est brûlée vive
Orléans est sauvée le 8 mai 1429 ; les Anglais sont battus de nouveau à Patay le 18 juin et Charles VII sacré à Reims le 17 juillet. Puis, Jeanne tente un nouvel assaut, cette fois sur Paris ; pour le chroniqueur anonyme connu sous le nom de “Bourgeois de Paris” - un bourguignon convaincu -, ce sont “les Armagnacs qui vinrent attaquer les murs de Paris” en septembre 1429 avec leur “Pucelle” en tête. L’attaque échoue lamentablement ; Charles se désintéresse alors de son sort.
“Faite prisonnière par les Bourguignons au retour d’une sortie de Compiègne (24 mai 1430), elle est livrée aux Anglais et traduite en justice devant un tribunal d’inquisition, à Rouen. Condamnée au bûcher, elle périt sur la place du vieux marché, au centre de la ville, le 30 mai 1431” (cité dans Antoine Régo, Michel Renaud, Laurence Stefanon, Brève Histoire de la guerre de Cent Ans 1337-1453)
Paris est reprise en 1436 ; Charles VII se lance ensuite dans la reconquête victorieuse de la Normandie : il évoque une “tâche divine et miraculeuse”. Pour célébrer l’événement, le roi décide de faire du 12 août, date de la prise de Cherbourg, une fête nationale ; elle sera commémorée chaque année à la même date, sorte de 11 novembre médiéval.
Bataille de Castillon et prise de Bordeaux
Le 14 juillet 1453, les forces françaises s’établissent devant Castillon, verrou stratégique contrôlant la basse vallée de la Dordogne ; trois jours plus tard, la bataille s’engage. Le chef anglais, Talbot, va à leur encontre ; il dispose de 8.000 hommes contre 4.000 côté français. Dans une charge quasi suicidaire, les Anglais avancent à découvert ; leur chef n’aurait pas vérifié le rapport d’un soldat qui, à la vue d’un nuage de poussière, affirma que les Français cherchaient à s’enfuir de leur camp retranché. En réalité, ils ne faisaient que mettre leurs chevaux à l’abri. Les canons des frères Bureau ouvrent le feu ; c’est un carnage. Les Anglais sont décimés.
L’utilisation de l’artillerie fut déterminante :
“L’artillerie commença à prendre de l’importance dans les armées au tout début du XVe siècle avec l’apparition de gros canons projetant des boulets de pierre de 400 à 500 livres au lieu d’une livre. Une mutation technique la rendit redoutable sous le règne de Charles VII : les boulets de pierre furent remplacés par des boulets de fer (…) Cette mutation les rendit plus maniables, plus rapides et leur autorisa des tirs tendus susceptibles de briser des murailles, mais aussi des charges de cavalerie” (in Boris Bove, Le temps de la guerre de Cent Ans 1328-1453).
Dans la foulée, Bordeaux, isolée, capitule le 19 octobre 1453 :
“La prise de Bordeaux est un évènement considérable : la ville était anglaise depuis 300 ans !” (cité dans Georges Minois, La guerre de Cent Ans). L’unité territoriale du royaume de France est restaurée, en dehors de Calais qui reste anglaise jusqu’en 1558.
Conséquences politiques, économiques et militaires de la guerre de Cent Ans
D’un point de vue militaire, la chevalerie perd son rôle stratégique au profit de l’artillerie et de l’infanterie (même si l’éthique chevaleresque ne disparaît pas complètement) ; quant à l’ost - le service vassalique -, il est peu à peu supplanté par l’emploi d’armées professionnelles rémunérées.
D’un point de vue économique, l’idée de l’interventionnisme d’État prend son essor à cette époque ; entre autres exemples, citons les manipulations monétaires (dévaluations) effectuées sous Charles VII par les autorités de Bourges : celles-ci se livrent à 41 mutations entre 1422 et 1438. Il s’agit de pallier une fiscalité insuffisante ; les rois prirent l’habitude de jouer sur la quantité de métal précieux contenu dans les monnaies qu’ils frappaient, pour parer notamment à la raréfaction des métaux précieux en circulation. Aussi, fait nouveau, le système fiscal voit l’établissement de l’impôt permanent.
Enfin, politiquement, l’Angleterre et la France acquièrent leur unité nationale dans leur lutte réciproque (unité que l’Italie et l’Allemagne n'obtiendront qu’au XIXe siècle) ; la guerre de Cent Ans fut la cause directe de l’affirmation des identités nationales. En Angleterre, le Parlement sort vainqueur ; en France, c’est le roi. La noblesse française perd graduellement son pouvoir politique, au profit d’une monarchie de plus en plus contrôlée par les bourgeois. Sur le plan religieux, la chrétienté se morcelle en Églises nationales.
Jérémie Dardy
Dates clefs de la guerre de Cent Ans
-1337 : Confiscation de la Guyenne par Philippe VI et défi d’Edward III au roi de France : véritable début de la guerre de Cent Ans.
-1347 : Prise de Calais par Edward III.
-1348 : Peste noire.
-1355 : Chevauchée du Prince Noir de Bordeaux à Narbonne.
-1357 : Soulèvement parisien d’Étienne Marcel et Robert Le Coq.
-1358 : Grande Jacquerie.
-1360 : Traité de Brétigny-Calais : Edward III s’empare du quart de la France. Creation du franc.
-1378 : Grand Schisme.
-1407 : Assassinat du duc d’Orléans ; début de la guerre entre Armagnacs et Bourguignons.
-1413 : Révolte cabochienne à Paris.
-1419 : Assassinat de Jean sans Peur.
-1420 : Traité de Troyes.
-1428 : Début du siège d’Orléans.
-1431 : Exécution de Jeanne d’Arc.
-1435 : Traité d’Arras : réconciliation de Charles VII et de Philippe le Bon.
-1453 : Deuxième prise de Bordeaux ; fin de la guerre de Cent Ans.
Principales batailles rangées de la guerre de Cent Ans
-1340 : L’Écluse - victoire anglaise.
-1346 : Crécy - victoire anglaise.
-1356 : Poitiers - victoire anglaise.
-1362 : Brignais - victoire des Grandes Compagnies.
-1364 : Cocherel - victoire française.
Auray - victoire anglaise.
-1367 : Najera - victoire anglaise.
-1369 : Montiel - victoire française.
-1370 : Pontvallain - victoire française.
-1373 : Chizé - victoire française.
-1415 : Azincourt - victoire anglaise.
-1423 : Cravant - victoire anglaise.
-1424 : Verneuil - victoire anglaise.
-1429 : Patay - victoire française.
-1450 : Formigny - victoire française.
-1453 : Castillon - victoire française.
Pour aller plus loin
Christopher Allmand, The Hundred Years War, England and France at War 1300-1450, Cambridge University Press, 1988
Richard W. Barber, The Black Prince, Boydell, 2003
Juliet Barker, Agincourt : the King, the Campaign, Little Brown, 2005
Boris Bove, Le temps de la guerre de Cent Ans 1328-1453, Belin, 2009
Anne Curry, The Hundred Years War, Osprey Publishing, 1993
Antoine Destemberg, Atlas de la France médiévale, Autrement, 2017
Georges Duby, Atlas Historique Duby, Larousse, 2007
Jean Favier, La guerre de Cent Ans, Fayard, 1980
Jean Favier, Les Papes d'Avignon, Fayard, 2006
Georges Minois, La guerre de Cent Ans, Perrin, 2008
Dominique Paladilhe, Azincourt, 1415, Perrin, 2002
Antoine Régo, Michel Renaud, Laurence Stefanon, Brève Histoire de la guerre de Cent Ans 1337-1453, Fragile, 1995
Bertrand Schnerb, Armagnacs et Bourguignons, La maudite guerre 1407-1435, Perrin, 1988
Desmond Seward, A brief history of the Hundred Years War, Robinson Publishing, 2003
Malcolm Vale, The Angevin Legacy and the Hundred Years War, 1250-1340, Blackwell, 1990
Magazine L’Histoire, Entretien avec Philippe Contamine - Charles VII, N°439, septembre 2017
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