L'espionnage industriel à l'ère de la globalisation. Des entreprises sous surveillance

 

Depuis la fin de la guerre froide, l'essor de la mondialisation et des technologies de l’information a donné une nouvelle ampleur à l'espionnage industriel. Si cette pratique demeure liée à la raison d'Etat, la compétition acharnée que se livre les entreprises favorise les captations illégales de données. Dès lors, les firmes françaises sont-elles préparées à ces actes de guerre économique?

 

De la guerre froide à la guerre économique 

 


Lors de l’affrontement Est / Ouest, l’espionnage industriel est motivé par des considérations militaires et stratégiques. En effet, la course aux armements entre les blocs communiste et capitaliste implique de connaître les caractéristiques des technologies déployées par l’adversaire pour ne pas se laisser distancer. Les actes d’espionnage économique se focalisent donc sur des secteurs clefs tels que la production d’armes, l’aéronautique ou encore le nucléaire. Aussi, l’avion supersonique Tupolev 144 est élaboré sur la base de renseignements recueillis sur le projet Concorde.

 

Au début des années 1980,« Farewell » un officier du KGB retourné au profit de la DST, révèle l’ampleur du pillage scientifique et technique mis en place par les Soviétiques. Afin de palier aux insuffisances de l’économie planifiée en terme d’innovation, l’URSS a créée un vaste réseau destiné à s’emparer du savoir-faire technologique de l’Occident.

 

Du côté occidental, les Etats-Unis développent « Echelon », un système d’écoute d’une portée mondiale, avec la collaboration du Royaume-Uni, du Canada, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. Bien qu’à l’origine ce réseau soit destiné à recueillir des renseignements de nature militaire et diplomatique, sa finalité évolue avec l’effondrement de l’Union soviétique. Dès la fin des années 1980, les missions d’Echelon se diversifient et le système cible également les menaces asymétriques telles que le terrorisme et le crime organisé.

 

Pourtant, pendant la guerre froide, la NSA a aussi utilisé ce réseau pour surveiller certains alliés des Etats-Unis. La France a fait ainsi l’objet d’écoutes en raison de sa dissuasion nucléaire et de son indépendance vis-à-vis du commandement intégré de l’OTAN. Suite à la dislocation de l’URSS, les années 1990 sonnent l’heure de l « hyperpuissance »  américaine et du triomphe de l’économie de marché.

Avec la disparition de l’ « empire du mal », les échanges internationaux connaissent une croissance sans précédent qui semble démontrer que le « doux commerce » pacifie les rapports entre les nations. Néanmoins, malgré ses thuriféraires, cette vision libérale masque mal le fait que la guerre économique a succédé à la guerre froide. Pour preuve, le Japon qui est l’un des plus fidèles alliés des Etats-Unis est devenu par le biais de ses multinationales, un concurrent économique de premier plan.

 

Commandé en 1991 par la CIA, le rapport « Japan 2000 » décrit le « pays du Soleil-Levant » comme la principale menace pour l’économie des Etats-Unis. Il y est notamment stipulé que « […] la puissance du Japon n’est pas construite sur une supériorité militaire, mais essentiellement sur la connaissance et la technologie de l’information. L’acquisition de la connaissance, ressource perpétuellement renouvelable, a été et demeure toujours un fantastique atout de supériorité en faveur du Japon sur le plan économique. »

 

Face à ce constat et afin de préserver leur leadership, les Américains réorientent leur appareil de renseignement vers la sphère économique. A ce propos,  la fin du bloc de l’Est permet de mobiliser d’importantes ressources humaines et technologiques. Dans cette optique, les capacités d’Echelon sont utilisées pour préserver la « sécurité économique » des Etats-Unis et permettre à leurs entreprises de remporter des contrats à l’étranger.

 

Le système d’écoute a ainsi été utilisé lors des négociations sur l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) et lors de pourparlers sur les tarifs douaniers et les quotas d'importation de véhicules nippons (1995). En 2000, dans un article du Wall Street Journal, James R. Woolsey directeur de la CIA de 1993 à 1995 assume cette pratique contre les sociétés européennes. Il la justifie en arguant que les transnationales du Vieux Continent remportent des marchés de façon déloyale en versant des pots-de-vins.

 

Dans les faits, la défense des firmes étasuniennes étant considérée comme un intérêt vital par Washington, même leurs concurrentes les plus vertueuses font les frais de ce dispositif. L’espionnage industriel est donc la pierre angulaire de la « machine de guerre économique » des Etats-Unis. Celle-ci se révèle d’autant plus efficace que des liens sont établis entre la NSA, la CIA et les multinationales américaines via l’embauche d’anciens espions.

 

Ainsi, durant la décennie 1990, les succès internationaux des firmes américaines ont reposé sur des méthodes très offensives en matière de renseignement. Toutefois, en dépit de leur puissance les Etats-Unis ne peuvent empêcher l’émergence d’autres compétiteurs. A cet égard, l’adhésion de la Chine à l’OMC en 2001 marque de façon symbolique le début d’une nouvelle ère pour les rivalités géoéconomiques.

 


Monde multipolaire et nouvelles technologies - les mutations de l’espionnage industriel 

 


De la guerre du Golfe (1990-1991) aux attentats du 11 septembre 2001, l’illusion d’un monde unipolaire dominé par l’Occident n’aura guère duré plus d’une dizaine d’années. Sous l’effet de la mondialisation et des NTIC, l’explosion des flux de marchandises, de capitaux, d’informations et de personnes ont stimulé l’essor de pays émergents.

 

Dorénavant, Nord-américains, Européens, et Japonais doivent composer davantage avec la Chine, l’Inde, le Brésil et la Russie sur l’échiquier global. En sus de ce rééquilibrage de la balance des puissances, les firmes multinationales, les ONG et les organisations criminelles s’affirment comme des acteurs à part entière du système international. Dans ce contexte, les menaces asymétriques et la dématérialisation croissante des données ouvrent de nouvelles perspectives quant à l’espionnage industriel.

 

Concrètement, les Etats restent des acteurs primordiaux de l’acquisition illégale d’informations économiques mais celle-ci tend à se privatiser. Si dans les secteurs stratégiques il existe une porosité entre intérêt national et intérêt des entreprises, l’espionnage est aussi une affaire de profit. En réalité, la dérégulation de l’économie et l’exacerbation du climat de compétition poussent des sociétés à user de procédés déloyaux.

 

Pour parvenir à leurs fins, ces entreprises se fondent sur le savoir-faire d’agents secrets qui se sont reconvertis dans le monde des affaires. Parfois recrutés en interne, ces experts du renseignement offrent souvent leurs services via des officines qui leur servent de couverture. Cependant, l’essor d’internet a également étendu le champ de l’espionnage aux cybercriminels qui cherchent à faire chanter des entreprises ou à vendre des informations confidentielles.

 

S’exprimant dans l’Express / l’Expansion le 13 septembre 2016, le chercheur Ali Laïdi constatait qu’en matière d’espionnage industriel « L'imagination des protagonistes est sans limites. La méthode la plus courante consiste à recourir à des stagiaires téléguidés […] On peut aussi assister à des meurtres, comme on l'a vu dans le cas de contrats internationaux d'armement.  Entre ces deux extrêmes, on trouve, par exemple, la création d'une fausse entreprise, qui va en appâter une autre en lui faisant miroiter de juteuses commandes. La première va réclamer un maximum d'informations à la seconde, prétendument pour s'assurer de sa capacité à répondre à ses attentes: moyens de production, projets de recherche et développement, etc. Une fois bien renseignée, elle s'évanouit dans la nature.»

 

D’un point de vue pratique, l’exploitation des données dérobées répond à trois objectifs  :

 

- Connaître la stratégie d’un concurrent pour conserver ou conquérir des marchés.


- S’emparer d’une technologie et / ou d’un savoir-faire sans avoir payer des coûts de R&D.


- Déstabiliser un adversaire par une utilisation offensive de l’information.

 

Toutefois, à l’ère du « village global », nuire à l’image ou à la crédibilité d’un compétiteur peut avoir pour lui des conséquences aussi dévastatrices que le vol d’un secret de fabrication. Récemment, le constructeur naval DCNS a été victime d’une telle tentative lorsque le quotidien the Australian a affirmé détenir des documents classifiés sur les sous-marins « Scorpène » que la firme a fournis à l’Inde. Bien que cette fuite de données aurait eu lieu vers 2011, cette révélation intervient après la désignation de DCNS par l’Australie comme maître d’œuvre pour la construction de douze sous-marins « Barracuda ».

 

Selon le journaliste Jean Guisnel, les coupables pourraient être les Allemands car TKMS semblait être bien positionné pour remporter ce contrat de 20 milliards d’euros. Ils auraient donc tenté de remettre en cause le choix de Canberra tout en empêchant DCNS  de concurrencer TKMS sur un nouveau marché en Norvège. S’ il est difficile de déterminer l’origine d’une telle opération d’autres hypothèses peuvent être avancées. En révélant une fuite d’information sur les Scorpène, on a peut-être cherché à faire échouer les négociations sur l’acquisition de 36 avions Rafale par New Delhi.

 

Grand partenaire de l’Inde dans le domaine de l’armement, la Russie avait intérêt à faire échouer cette transaction dans un contexte marqué par des tensions avec la France. De même, suite aux succès remportés par Dassault en Egypte et au Qatar en 2015, il est possible que les Etats-Unis aient tenté d’enrayer cette dynamique alors que le F35 de Lockheed Martin connaît de sérieux déboires.

 

Quels que soient les commanditaires de cette affaire, les révélations d’Edward Snowden à propos de PRISM en 2013 démontrent que les Etats-Unis demeurent un acteur majeur de l’espionnage économique. Néanmoins, si les services secrets américains s’appuient sur le savoir-faire des firmes de la Silicon Valley, des pays comme la Russie et la Chine profitent des opportunités offertes par le cyberespace.

 

Pointés du doigt par les Occidentaux, ces Etats organiseraient des opérations de piratage visant des institutions, des centres de recherche et des entreprises. A ce sujet, en mai 2014, le département américain de la Justice a accusé cinq officiers chinois d’organiser ce pillage économique. Ainsi, l’unité 61398 de l’Armée Populaire de Libération serait spécialement dédiée à ce type de manœuvres clandestines. Dans une interview accordée à CBS, James Wolsey le directeur du FBI de l’époque, estimait que ces attaques engendraient des pertes annuelles de plusieurs milliards de dollars.

 

Difficiles à détecter, les actes de cyberespionnage sont d’autant plus efficaces qu’il est souvent difficile, voire impossible, de tracer leurs auteurs. Dans ces conditions, il est évident que la « révolution numérique » a accru la vulnérabilité des entreprises face aux risques d’espionnage. Pourtant, la médiatisation des affaires qui impliquent des multinationales éclipse le fait que la majorité des sociétés touchées sont des PME. Mais quand est-il de l’espionnage industriel en France ?

 


La France, victime et actrice d’une « guerre de l’ombre » 

 

Des années 1990 à nos jours, l’apparition de concurrents en provenance des pays émergents a généré des craintes quant aux capacités de l’économie française à rester compétitive. Dans les faits, l’accentuation de la compétition mondiale se traduit dans l’Hexagone par des fermetures d’usines, des délocalisations et un taux de chômage qui dépasse les 10 % de la population active.

 

Par ailleurs, cette situation se répercute de façon négative sur la balance commerciale ainsi que sur les déficits publics. En réalité, confrontées au dumping social, fiscal et  environnemental, les entreprises françaises encaissent mal le choc de la mise en concurrence des territoires induite par la globalisation. Cependant, les rigidités de l’économie hexagonale ne sont pas les seules à incriminer car les firmes françaises sont la cible d’un espionnage conséquent.

 

Bien qu’il soit difficile d’établir des estimations, ce n’est pas moins de 20 000 sociétés dont une majorité de PME qui sont touchées chaque année par le piratage et le vol de données. D’après le cabinet EMC et la Communications Fraud Control Association, les pertes liées aux « casses » des secrets d’affaires en France se sont élevées à 43 milliards d’euros en 2013 et à 30 milliards d’euros en 2014. Au-delà de ce bilan financier, ces actes délictueux  ont des répercussions sur le plan humain car peu de PME sont assez solides pour s’en remettre.

 

La vulnérabilité des petites et moyennes entreprises se manifestent aussi par le fait que peu d’entre-elles portent plainte de peur de ternir leur image. Ainsi, chaque année, seuls 1000 cas de vol de données font l’objet d’une procédure judiciaire alors que ce phénomène est en expansion.

 

Selon Bernard Carayon, auteur de plusieurs rapports sur l’intelligence économique, « Il y a un chiffre noir de la délinquance puisque beaucoup d'entreprises ne veulent pas dévoiler qu'elles font l'objet d'un rapt de technologies pour ne pas perdre leur clientèle. Probablement 10 à 20 fois plus d'entreprises sont concernées. On connaît un peu l'ampleur du phénomène grâce à des sondages menés auprès des entreprises. Ils montrent qu'en 5 ans le nombre de PME qui ont fait l'objet de cybercriminalité a doublé : il est passé de 15 à 33 % […]. ».

 

D’une manière générale, à l’exclusion des firmes du CAC 40, ces attaques sont favorisées parce que les entreprises françaises sous-estiment l’importance de la protection de leur patrimoine informationnel. De plus, à l’échelle de l’Etat, la lutte contre le terrorisme islamique a absorbé une partie des moyens qui étaient jusqu’alors destinés à la contre-ingérence économique. Il en résulte donc une diminution des opérations de sensibilisation au risque d’espionnage organisées par la Gendarmerie et la DGSI.

 

En dépit de ces faits, la France essaye de renforcer ses capacités en matière d’espionnage. Promulguée en juillet 2015, la loi n° 2015-912 relative au renseignement permet l’utilisation de « boîtes noires » qui analysent le contenu du trafic internet qui transite par la France. De même, elle permet aux services de renseignement d’écouter et de surveiller des individus suspects sans recourir à l’autorisation d’un juge. Bien que dans le contexte actuel ces mesures soient prioritairement destinées aux djihadistes, elles peuvent être appliquées à la protection des intérêts économique et scientifique.

 

Toutefois, la loi sur le renseignement ne doit pas occulter le fait que la DGSE pratique de longue date l’acquisition d’informations économiques. Elle s’appuie notamment sur un réseau de satellites et de stations d’écoutes que les anglo-saxons ont surnommés « Frenchelon ». Pour autant, ce système de renseignement électronique n’ a pas mis fin à des méthodes plus traditionnelles.

 

En 2011, le PDG de la compagnie China Eastern avait d’ailleurs surpris trois hommes du « service opérations » en train de fouiller ses bagages alors qu’il séjournait au Crowne Plaza à Toulouse. Cet incident corrobore les propos tenus en 2014 par Robert Gates, le Secrétaire de la Défense des Etats-Unis de 2006 à 2011. Dans un article publié dans The Diplomat, il affirmait que « les services secrets français ont l’habitude de s’introduire dans les chambres louées par des dirigeants américains pour télécharger le contenu de leurs ordinateurs s’ils estiment qu’ils contiennent des informations technologiques ou concurrentielles [...] ».

 

Dans la même lignée, en 2011 Wikileaks rapportait que d’après  l’ambassade américaine de Berlin « l’espionnage français est tellement étendu que les dégâts pour l'économie allemande, dans leur totalité, sont plus importants que les dégâts provoqués par la Chine ou la Russie ». D’autre part, dans une autre note de l’ONG, un grand patron allemand assurait que l’Hexagone était même devenu l’ « empire du mal » de l’espionnage industriel.


A l’instar des autres puissances, il est indéniable que la France mène une guerre du renseignement économique. Pourtant, il semble qu’elle soit en perte de vitesse par rapport à ses adversaires occidentaux et émergents. Au-delà de la focalisation de son appareil de renseignement sur la menace islamique, cela s’explique par des blocages culturels et bureaucratiques qui nuisent à la coopération public / privé. Il en est ainsi de l’intelligence économique qui malgré ses méthodes légales souffre d’une faible diffusion en dehors du CAC 40. A l’ère de l’économie de la connaissance, il est donc urgent que les PME françaises intègrent les enjeux liés à la protection et à l’acquisition de l’information. Enfin, la nécessité de stimuler la compétitivité des entreprises n’est pas qu’un défi géoéconomique car c’est aussi un moyen de garantir la cohésion sociale et la stabilité du pays.

 


Alexandre Depont

 

 

Pour aller plus loin 

 

Ouvrages :


ARBOIT Gérald (dir.), Pour une école française du renseignement, Ellipses, 2014.


DELBECQUE Eric, HARBULOT Christian, La guerre économique, PUF, Que-sais-je, 2011.


GAUCHON Pascal (dir.), Dictionnaire de géopolitique et de géoéconomie, PUF, 2011. HARBULOT Christian, Fabricants d’intox – La guerre mondialisée des propagandes, Lemieux Editeur, 2016.


HASSID Olivier, LAGARDE Lucien, Menaces mortelles sur l’entreprise française, Nouveau Monde Editions, 2016.


LAÏDI Ali, LANVAUX Denis, Les secrets de la guerre économique, Seuil, 2004.


LAÏDI Ali, Histoire mondiale de la guerre économique, Perrin, 2016.

 

Articles :


DECLOQUEMENT Franck, « Affaire DCNS : une action de guerre économique sans merci ? », Atlantico, 01/09/2016. www.atlantico.fr


DELESSE Claude, « Du réseau Echelon à la révolution des affaires de renseignement aux Etats-Unis », AFRI, 2004, volume V.  www.afri-ct.org


DENÉCÉ Eric, « Espionnage industriel : ces données françaises que nos concurrents cherchent à se procurer à tout prix », Atlantico, 19/12/2014. www.atlantico.fr


ESCARNOT Jean-Manuel, « L’espionnage chinois passe à l’échelle industrielle », Libération,  16/02/2015. www.liberation.fr


FANSTEIN Emmanuel avec ASSANGE Julian, « NSA : espionnage économique, le sale jeu américain », Libération, 29/06/2015. www.liberation.fr


FANSTEIN Emmanuel et LE DEVIN Willy, « L’espionnage économique, parent pauvre du renseignement français », Libération, 24/08/2016.  www.liberation.fr


GALÉRON Florine, « Espionnage industriel et secret des affaires : les PME françaises sont-elles en danger ? », La Tribune, 02/02/2015. www.latribune.fr


GUISNEL Jean, « La DGSE prise la main dans le sac à Toulouse », Le Point, 21/01/2011. www.lepoint.fr
HESLAULT Laurent, « Les cyber-attaques ne sont pas une fatalité pour les PME »,  Le Huffington Post, 05/10/2016. www.huffingtonpost.fr


KECK Zachary, « Robert Gates: Most Countries Conduct Economic Espionage », The Diplomat, 23/05/2014. http://thediplomat.com


PERRONAU Marie avec HARBULOT Christian, « Les Français ne réalisent pas la gravité de l’espionnage industriel », Capital, 08/10/2013. www.capital.fr


SCHERRER Matthieu, « Ali Laïdi: L'intelligence économique traîne une image floue, qui la dessert », L’Express / L’Expansion, 13/09/2016. http://lexpansion.lexpress.fr


« Espionage "à la française" – US digital surveillance is nothing compared to what the French have in store », The Wall Street Journal, 11/12/2013. www.wsj.com


« Loi sur le terrorisme et le renseignement : entre inquiétude pour les libertés individuelles et sécurité Nationale », Knowckers, 15/04/2015. www.knowckers.org

 

Emissions :


« Compétition mondiale : les entreprises françaises en danger ? », L’entretien de l’intelligence économique / France 24, 08/07/2016. www.france24.com


« Guerre économique, la France est en perte de vitesse », L’entretien de l’intelligence économique / France 24, 23/06/2016. www.france24.com


« Le boom de l’espionnage économique », L’Enquête / France Inter, 04/09/2015. www.franceinter.fr


« Le monde nid d’espions – l’industrie mondiale sous l’œil de Pékin », Cultures Monde, France Culture, 09/04/2012. www.franceculture.fr


« Le monde nid d’espions – l’espionnage 2.0 », Cultures Monde, France Culture, 10/04/2012. www.franceculture.fr

 


 

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