Cliopraxie - les strates chronologiques intimes de l'individu

Etudes cliopraxistes 

 

1- Les strates chronologiques intimes

 

L’individu est porteur de cinq chronologies intimes, lesquelles structurent sa personnalité et conditionnent son destin social. Ces cinq chronologies se croisent, s’entrechoquent et s’entremêlent à notre insu.

 

En prenant conscience de leur existence et de leur action au cœur de notre intimité psychique, nous nous offrons le pouvoir d’agir plus efficacement sur notre devenir : en contrôlant davantage notre historique personnel et les flux de nos réactions, nous sommes en mesure d’amoindrir les dommages relatifs à nos failles comportementales, à nos insuffisances quotidiennes.

 

Certes, objectera-t-on, rien de nouveau sous le soleil : le connais-toi toi-même suffit pour mener à bien ce programme. C’est là considérer les choses bien abstraitement. L’injonction socratique, bien entendu, est au fondement de la sotériologie psychique occidentale ; elle incarne la solution générique à nos maux quotidiens, ceux qui dépendent directement de nos comportements et de nos habitudes sociales. Le problème du connais-toi toi-même, c’est le mode d’emploi : il est toujours délivré sans. Or, le programme – on en conviendra – est gigantesque.

 

Que peut donc en tirer l’individu ordinaire, après sa journée de travail harassante ? Strictement rien, ou, à la rigueur, une vague impression d’Arcadie, de sagesse bucolique inoffensive. On ne cesse de tuer Socrate à le citer sans conséquences. Dans cette mesure, on conviendra que l’objection s’écroule sur elle-même, et qu’il s’agit de proposer à l’individu des outils concrets pour s’appréhender de l’intérieur. Ce que révèle la cliopraxie, c’est avant tout ceci :     l’homme est un champ historique ouvert, constitué de couches chronologiques. L’histoire des sociétés infiltre les individus, qui se retrouvent eux-mêmes traversés de frises invisibles sur lesquelles s’inscrit leur propre devenir. L’étude de ces frises permet d’établir des constantes, des variantes, voire des statistiques permettant de révéler la part profonde de l’identité individuelle, celle qui conditionne réellement le devenir de chacun d’entre nous, et qui nous échappait jusqu’alors.

 


L’identité de l’individu est structurée par cinq chronologies internes, foncièrement distinctes les unes des autres : la chronologie de glaise, la chronologie de bronze, l’infra-chronologie, la mytho-chronologie, et enfin la méta-chronologie.

 

La chronologie de glaise


Plus ordinaire que les autres, la chronologie de glaise regroupe la plupart des événements que nous vivons au quotidien, sans distinction d’importance ; elle est comme le fil enregistreur de notre existence, la frise-témoin de notre train-train évolutif. Il s’agit de la chronologie standard de chaque individu, bien souvent le fourre-tout illisible de notre évolution.


Il y a quelques années, l’historien Patrick Boucheron a eu l’audace de faire débuter l’histoire de France en 33 000 avant J-C, avec la grotte de Chauvet ; de la même manière, le cliopraxiste invitera son patient à plonger le plus loin possible dans son passé afin d’édifier sa chronologie de glaise. Toutes sortes de petits souvenirs lointains, aussi infimes soient-ils, sont intéressants. On les consignera soigneusement afin d’établir des corrélations éventuelles avec les autres frises. Ce qui paraît inutile isolément peut s’avérer déterminant dans un cadre plus large. A partir de la matière immense recueillie sur notre chronologie de glaise, nous pouvons tracer des lignes intéressantes, fonder des hypothèses reliant des événements à première vue sans relation.  


Le biologiste Frans de Waal nous enseigne que lorsqu’ils attendent une récompense, les chiens ont la même zone du cerveau qui s’allume que chez les hommes d’affaires, lorsque ceux-ci anticipent un gain financier ; en observant attentivement notre chronologie de glaise, nous constatons rapidement quelque chose de similaire… bien souvent, nous courrons sur le fil de la vie tel un quadrupède en tous sens, avec un enthousiasme plat, langue pendante. Nous ne sommes pas suffisamment constructifs, nous perdons une énergie folle à nous rouler dans la poussière. Ici, le devoir du cliopraxiste est bien net : au travers de cette chronologie, il montrera à son patient l’étendue de son incohérence existentielle, les sommets d’inutilité sur lesquels il culmine. Ici, il s’agira de proposer au patient d’alléger sa chronologie de glaise, de la rendre moins brouillonne et plus cohérente : on identifiera soigneusement les éléments de trop, ceux qui alourdissent et engluent inutilement le quotidien du patient.

 

En premier lieu, il conviendra presque toujours de réduire l’utilisation d’internet et de la télévision. Le cliopraxiste n’hésitera pas à montrer à son patient l’aspect problématique de sa chronologie courante ; adroitement, il s’emploiera à lui faire appréhender les zones troubles dans lesquelles macère son psychisme.  

 

L’infra-chronologie

 


Souterraine par essence, l’infra-chronologie s’étire sous notre chronologie ordinaire (chronologie de glaise). Elle renferme nos événements oubliés, enterrés sous l’herbe fraiche de notre histoire consciente. Notre mémoire n’a pas jugé utile de les retenir directement.


« Voyez-vous, l’événement, c’est comme un pavé jeté dans la mare, et qui fait remonter des profondeurs une sorte de fond un peu vaseux, qui fait apparaître ce qui grouille dans les soubassements de la vie » (Georges Duby, Dialogues avec Georges Duby)


Une fois déterrés, ces éléments perdus de notre histoire nous permettent de résoudre certaines équations de notre devenir. Les énigmes profondes de notre personnalité, nos blocages et nos fractures existentielles peuvent enfin être circonscrits, traités, dépassés. En extirpant notre infra-chronologie, nous dégageons des pans énormes de notre identité demeurés dans l’ombre jusqu’alors ; il nous est enfin possible de remettre en cause les vieux acquis de notre chronologie, ceux que l’on croyait établis, incontestables, et sur lesquels prospérait notre mytho-chronologie. 


« Nous sommes entraînés à ne rien voir à force de trop voir tout ce qui se colle sous nos yeux, à ne rien écouter à force de trop entendre tout ce qui bavarde dans nos oreilles, tout ce qui crie et hurle à nos trousses » (Marc Fumaroli, Paris-New York et retour)


L’infra-chronologie se reconstitue à partir de la narration, du récit de soi effectué par le patient auprès du cliopraxiste. Ce dernier, par d’adroites questions ciblées, invite à creuser telle ou telle zone de la mémoire, des souvenirs ordinaires. Le patient sera amené à reformuler certains épisodes de son passé sous divers angles, en évoquant le plus de détails possibles. Progressivement, de nouveaux segments mémoriels resurgiront alors (la méthode s’avèrera particulièrement efficace en ce qui concerne les problèmes d’ordre conjugal et domestique).


En définitive, on pourra définir l’infra-chronologie comme notre chronologie souterraine, l’ensemble des faits interstitiels, allogènes, enterrés et cachés, que le patient ne prend pas en compte dans son récit personnel. L’une des premières étapes de la cliopraxie consiste à les faire resurgir au cœur de la conscience du patient, à les classer au sein d’une nomenclature adaptée, puis à les intégrer au réseau des faits qui constituent le récit personnel traditionnel ; par la suite, le cliopraxiste aura pour tâche d’aider le patient à établir de nouvelles connexions entre les anciens faits de sa chronologie officielle, et ces faits nouvellement déterrés, issus de son infra-chronologie.


Cas-type : Jean-François relate la crise de trop, celle qui a précipité la rupture de son couple, il y a dix ans. Le cliopraxiste écoute, note quelques détails saillants, puis demande à Jean-François de reformuler son récit en remplaçant le « je » par « il » et en restituant avec davantage de précision le contenu du dialogue échangé avec sa compagne. Le patient s’exécute. Le cliopraxiste demande alors à entendre une troisième fois le même récit, avec de nouveaux détails sur tel ou tel point particulier.

Progressivement, quelques micro-événements oubliés resurgissent dans la conscience de Jean-François. On les intègre au récit, et l’on continue de tirer ainsi le fil. A la lumière de ces quelques nouveaux éléments, Jean-François sera amené à reconsidérer sa responsabilité dans l’épisode évoqué.

 

La mytho-chronologie

 


En 1975, lorsque les khmers rouges investissent Phnom Penh au Cambodge, la rédaction du journal Le Monde se réjouit publiquement de la nouvelle… L’histoire nous apprend la suite. Ce qui arrive aux collectivités est transposable à l’échelle de l’individu : chaque jour, pour toutes sortes de raisons plus ou moins avouables, nous nous construisons des certitudes, des petits mythes personnels qui nous rassurent et confortent notre vision de nous-mêmes. Ces émulsions idéologiques – parfois innocentes, voire nécessaires à dose homéopathique – finissent par nous déconnecter de notre véritable histoire et nous rendent étrangers à nous-mêmes : notre identité réelle nous échappe, écrasée sous le quintal de mensonges égotistes que nous entretenons, par crainte de nous confronter à notre véritable portrait, à la somme de nos actes. Il en résulte de profonds traumatismes lorsque le réel brutal nous rattrape. Dans le cadre d’une relation de couple ou dans l’entourage amical, la mytho-chronologie que se compose la personne sur elle-même finit par entrer en collision avec le regard de l’autre. Un torrent de conflictualité en découle, aux dépens de chacun.


La mytho-chronologie agit comme une sorte de ver solitaire à l’intérieur de l’individu : elle ronge sa personnalité, altère son rayonnement, contamine ses autres chronologies. En termes simples, on peut la définir comme la chronologie fantasmée du patient, alimentée par son évaluation subjective, son auto-complaisance (vestiges résiduels de l’âge puéril), ses illusions inconscientes et ses frustrations ; le passé ainsi déformé rend le sol instable sous la personnalité actuelle, ce qui entrave son évolution et corrompt son rendement quotidien.


Certes, le monde de l’invisible et des échappées oniriques n’implique pas toujours mensonge et illusions, loin s’en faut. Par ailleurs, ce monde n’est pas moins prégnant que les faits empiriques externes. Ainsi nous le rappelle le grand médiéviste Georges Duby : 


« La trace d’un rêve n’est pas moins "réelle" que celle d’un pas, ou du sillon d’une charrue dans la terre. Je crois que l’imaginaire a autant de réalité que le matériel » (Dialogues avec Georges Duby, 1978)

 


Dès la première ou deuxième séance d’entretiens, le cliopraxiste demandera à son patient de réfléchir à sa mytho-chronologie. Il l’invitera à la reconstituer sur le papier, ce qui génèrera possiblement des résistances : certains individus refusent éperdument de se remettre en question, ancrés depuis l’enfance dans un schéma de type « Le problème c’est pas moi c’est l’autre ». Face à de telles réticences, le cliopraxiste se montrera inflexible : pour être effective et non dissertative, la thérapie passera nécessairement par l’étape de la mytho-chronologie du patient. 

 


En reconstituant autant que possible sa mytho-chronologie, le patient se trouvera en mesure d’isoler certains germes néfastes et destructeurs prospérant au sein de sa personnalité. Il aura le pouvoir d’accroître ses performances relationnelles et sociales, de sauver potentiellement son couple, de construire de nouvelles amitiés, d’obtenir des promotions professionnelles, etc. Il aura enfin l’occasion de décapiter son serpent intérieur (et de réitérer son geste dès que la tête du reptile resurgira).

 

La méta-chronologie

 


Il s’agit de "l’au-delà" chronologique, de notre temporalité métaphysique, plus libre, plus riche et plus mystérieuse que toutes les autres cumulées. La méta-chronologie offre un abord instable et flou, difficilement appréhendable au cours des premiers temps de l’analyse. Le cliopraxiste est moins qualifié que le patient lui-même pour la pénétrer, voire pour l’analyser. Il s’agit en quelque sorte du Saint des Saints, du cœur du temple intérieur de la personne : la méta-chronologie se situe pour partie à l’intérieur de l’âme. L’approcher nécessite un recueillement de type spirituel, quasi religieux, passant par la contemplation profonde, l’écoute apaisée de son intériorité.

 

Lorsque le patient a suffisamment défriché ses autres chronologies internes, lorsqu’il a neutralisé ses mythes néfastes et identifié ses dates traumatiques, il peut initier la quête de sa méta-chronologie. Un certain stade de maturité est évidemment nécessaire : rien de plus trompeurs que les reflets des ombres flottantes intérieures, les états de mélancolie mystique qui vous farcissent l’imagination comme jamais. La mytho-chronologie s’enroule souvent autour de la méta-chronologie, ce qui rend l’accès à cette dernière particulièrement délicat. Les personnes promptes à se mystifier sur leur propre compte sentimental, celles qui ont du mal à retenir leurs larmes lorsqu’elles visionnent une romance télévisée ou dès qu’elles entendent un chant traditionnel africain, ces personnes, insistons-nous, devront redoubler de prudence et s’appuyer en priorité sur le cliopraxiste.


Quelques techniques envisageables pour pénétrer sa méta-chronologie :


-Le premier point : avoir travaillé au préalable sur ses quatre autres chronologies internes, et plus précisément sur sa mytho-chronologie. L’esprit doit, autant que possible, s’être débarrassé de ses mythologies courantes, de ses récits d’autoprotection habituels. L’appétit onirique et son corollaire, la rêvasserie mystique, doivent avoir été neutralisés par une ferme conscience salubre, autocritique, ancrée dans les "méchants faits" compacts qu’évoquait Marc Bloch, ceux sur lesquels notre idéal trébuche, ceux qui font l’histoire concrète, notre histoire véritable. 


-S’installer dans une pièce isolée, sans le moindre bruit, dans l’obscurité. Allumer une petite bougie et se concentrer profondément devant la petite flamme vacillante. Fermer enfin les yeux, et forer profondément à l’intérieur de soi. 

  
-Méditer sur l’écart de signification qui réside entre réalité et vérité : extraire la part de signification profonde au sein des événements vécus, celle qui, au-delà des faits externes d’apparence arbitraire, révèle une intrigue cohérente et sensée. La vérité, c’est le réel en fait, sa pulpe intérieure, sa signification ontologique ; pour l’approcher, il convient de dé-fétichiser le réel – non pas en le jugeant factice ! – en ayant conscience qu’il renferme une part de signification profonde. La méta-chronologie de l’individu est composée par la pulpe de vérité tapie sous l’écorce du réel.


-Par extension, chercher à dessiner les contours de notre monde intérieur, essayer de verbaliser, de noter sur le papier ce que l’on distingue après de longues minutes de contemplation interne. Tenter d’activer en soi l’intelligence du cœur, qui n’est pas la sensibilité, mais une dimension approfondie de l’esprit : l’appliquer aux événements vécus, établir des hypothèses – y compris audacieuses voire peu probables – et tester leur niveau de fiabilité. Bien séparer en soi les notions de crédibilité et de crédentité (ce qui doit être cru, comme par devoir) ; cette dernière nous plonge souvent dans l’erreur.


Bien investie, la méta-chronologie permet à l’individu de distinguer, du moins dans l’ombre, certains contours de son avenir.     

 

La chronologie de bronze

 


La chronologie de bronze est la frise officielle sur laquelle s’alignent nos grandes dates évolutives (naissance, accident, premier amour, premier travail, sauvetage d’une personne, mariage…), celles qui structurent et scandent notre croissance intime, notre qualité d’être. Il s’agit d’une chronologie stable, solide, sur laquelle se fonde la valeur intrinsèque du patient. Elle est constituée par un alignement de hauts faits personnels, porteurs d’élévation. L’objectif est, naturellement, de renforcer sa chronologie de bronze, de la nourrir autant que possible. La solidité de cette chronologie permet – en théorie – à l’individu de supporter les aléas de ses autres chronologies, de supporter le poids des impondérables négatifs qui s’immiscent dans le cours de l’existence. Trop peu nourrie, la chronologie de bronze ne résiste pas au poids des autres chronologies, et finit parfois par s’effondrer sur elle-même : l’individu est alors désaffilié de lui-même, son identité fuit comme une canalisation trouée.


Le cliopraxiste a pour mission d’identifier les fuites potentiellement présentes sur la chronologie de bronze du patient, et de les colmater au plus vite. Il interrogera notamment le patient sur ses grandes dates intérieures, en évaluera la force et la densité. Il lui faudra, à l’occasion, prescrire au patient de renforcer sa chronologie de bronze en se lançant plus avant dans "l’action" : se fixer des objectifs précis et tenter de les réaliser un à un (conquérir une femme, trouver un emploi dans une nouvelle branche, parvenir à dépasser une inimitié tenace et renouer avec la personne, partir pour un long voyage à l’étranger sans rester cloîtré dans sa chambre d’hôtel, passer enfin son permis de conduire… Non seulement "sortir de sa zone de confort", mais résider pour un temps substantiel hors de cette zone et engranger de la vitalité durable hors de sa sphère domestique). Une existence sous-dimensionnée fait éprouver à la personne un sentiment d’étouffement qui peut muter en dépression et endommager sérieusement le caractère, l’esprit, l’aptitude au bonheur :

 


« Les temps nouveaux ont à ce point perdu le sens des grandes fins que Jésus, aujourd'hui, mourrait sur un canapé » (Cioran, Le crépuscule des pensées)

 

La chronologie de bronze permet de mesurer assez rapidement notre travail accompli sur le chemin de notre extension vitale. A chaque instant de la vie, l’individu doit avoir une nouvelle date en chantier sur sa chronologie de bronze. Partir de très bas n’est pas un problème, seule compte en définitive la régularité de l’effort, la visée sur le temps long. 

 

« L’ambition du roi de France, au commencement du douzième siècle, était d’aller sans encombre de Paris à Orléans » (Jacques Bainville, Histoire de France)


Pour autant, il conviendra de ne pas confondre la chronologie de bronze avec la chronologie de glaise : un poudroiement de petites victoires accomplies ne constitue pas un haut fait, un fait cardinal, suffisamment mémorable pour s’inscrire sur la chronologie de bronze.

 

Précision importante: 

 

Les différentes chronologies de l’individu se superposent. Il arrive par ailleurs que la mytho-chronologie écrase toutes les autres chronologies : il s’agit d’une situation critique, extrêmement dommageable pour l’individu et son entourage. Tout le développement existentiel est alors aspiré, absorbé par la ligne de vie fantasmée ; il en résulte de terribles déconvenues, des traumatismes narcissiques en cascade, lesquels finissent par altérer considérablement le rayonnement humain de la personne, ainsi que ses capacités productives en tous secteurs. Aux yeux de la collectivité, elle devient donc un « cas », un parasite inutile et indésirable. Notre mytho-chronologie est, comme nous l’avons vu plus haut, notre serpent intérieur ; nous devons la neutraliser, sans cesse la surveiller. 

 

Appel à concours (patients et professionnels des sciences humaines)

 

N'hésitez pas à me contacter, j'aurai besoin d'aide et de nombreux concours ces prochains mois pour fonder les statuts de la cliopraxie, et la faire maturer comme il se doit. Si vous êtes un professionnel curieux (historien, psychologue, psychiatre, sociologue...) et que vous souhaitez participer à la genèse de cette aventure, je serai heureux d'échanger avec vous, d'intégrer vos remarques ou d'accepter votre aide.

 

Vous pouvez aussi me contacter si vous souhaitez bénéficier de séances gratuites de cliopraxie. Je suis à votre disposition.

 

Pierre-André Bizien

Biographe et directeur de Mont des lettres

pierreandrebizien@yahoo.fr

06.23.27.94.69

 

 

 


 

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