Auteurs musulmans

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Ani Zonneveld

 

Femme imam indonésienne, féministe


« Etre musulman veut dire être un bon être humain » (Fait religieux.com, 17/02/2013)


« Il n'y a rien dans le Coran qui interdise à une femme de devenir imame. Car le choix de l'imam repose avant tout sur le choix de la communauté. Autrement dit, la communauté musulmane  est seule en droit de choisir son imam, homme ou femme. En outre, un Hadith, rapporte comment Le Prophète Muhammad a nommé une femme, Oum Waraqa à la tête de sa communauté et lui a attribué un muezzin pour appeler à la prière » (Fait religieux.com, 17/02/2013)
 

 

Latifa Ibn Ziaten

 

"Il y a des Merah partout, j'ai pas peur de le dire" (L'entretien, France 24)

 

"Tout le monde a une responsabilité, d'abord c'est les parents" (L'entretien, France 24)

 

Nasr Abu Zayd

 

(1943-2010): théologien musulman très libéral, de nationalité égyptienne.

 

« L’herméneutique nous enseigne qu’avant tout, il n’existe pas d’interprétation objective ou innocente d’aucun texte » (Interview Resetdoc, 12/07/2010)


« Appliquer l’herméneutique au Coran signifie se battre contre le monopole du sens autorisé par les politiciens et les religieux. Il s’agit de montrer, d’autre part, que le sens produit à certaine époque historique pour telle génération n’est pas absolu ou définitif ; chaque civilisation et chaque génération  a le droit de redresser le texte et de reproduire son sens en fonction du changement des circonstances » (Interview Resetdoc, 12/07/2010)


« Séparer la religion de l’Etat est essentiel, ce qui ne signifie pas reléguer la religion à l’arrière-plan de la vie sociale » (Conference : The Qu’ran, God and man in communication)


« Notre identité humaine est divine autant que l’identité divine est humanisée par notre perception » (Conference : The Qu’ran, God and man in communication/ Trad. Bizien)


« Le fait de s’être violemment élevée contre la croyance chrétienne en une nature double du Christ n’a pas empêché la pensée musulmane d’adopter des positions similaires à propos du Coran et des textes religieux en général (…). Chez les chrétiens, elles ont, comme on sait, abouti au culte du Fils de Dieu fait homme et, en Islam, au dogme du Coran incréé » (Critique du discours religieux)


« Si le pouvoir de Dieu est absolu, ses possibilités d’action sont forcément infinies. Mais par ailleurs, le monde, de par ses contraintes spatiotemporelles, est fini, ce qui prouve que les possibilités du pouvoir de Dieu ne coïncident en aucune façon à Ses actes effectifs» (Critique du discours religieux)