La bataille de Verdun (1916) - chiffres, anecdotes, témoignages français et allemands

 

Témoignages frappants de secouristes sur le front, ânes et pigeons enrégimentés, mortalité vertigineuse... Verdun synthétise l'horreur tragique de la Première Guerre mondiale.  

 

La bataille de Verdun fut la plus meurtrière des batailles de la Première Guerre mondiale (1914-1918), après l'offensive de la Somme. En 300 jours, elle fit 300.000 morts et 400.000 blessés ; statistiquement, 543 Français et 477 Allemands mouraient chaque jour. L’épisode fut presque aussi sanglant que les batailles de Berlin (1945) et du Chemin des Dames (1917) réunies. Froid, pluie, boue, soif, parasites, rats, attaques au lance-flammes et bombardements au gaz ponctuèrent le quotidien des poilus. « Si tu n’as pas fait Verdun, tu n’as pas fait la guerre » clameraient avec orgueil les vétérans après le conflit.

 

Cependant, Verdun fut avant tout un duel d’artillerie : entre 50 et 60 millions d’obus furent tirés, remodelant totalement la topographie du paysage. Les projectiles causèrent 85% des blessures recensées, remodelant cruellement les traits de ceux que l’on appellera les « gueules cassées ». D’autres, traumatisés par l’intensité des combats, développèrent de graves troubles psychiatriques post-traumatiques ; ce sera le syndrome de l’obusite.

 

Autre conséquence notable, nombre de soldats morts à Verdun n’ont pas même vu un seul soldat allemand. De fait, les combattants étaient souvent fauchés par les obus adverses, avant d’avoir rencontré l’ennemi. Après la bataille, 40% des morts français ne pourront être restitués à leur famille faute de restes identifiables.

 

Le champ de bataille se transforma progressivement en un gigantesque terrain boueux, parsemé de cadavres en putréfaction ; les tranchées, enracinées dans un paysage semi-lunaire, disparaissaient peu à peu au profit d’abris souterrains, ultimes refuges pour tenter d’échapper au déluge d’acier. “Les vivants sont sous terre et les morts sur la terre” dira un poilu. En outre, l’enjeu des hostilités se porta sur le contrôle des villages, des forts (Douamont, Vaux, Souville…), ou de simples hauteurs dominant la ville (Mort-Homme, Cote 304...).

 

Ces points stratégiques, concentrés dans un secteur restreint de 20km², furent parfois enlevés sans un coup de feu, ou, au contraire, l’objet d’âpres combats. Entre autres exemples, citons le village de Fleury qui fut pris et repris… 16 fois. Lors des combats au corps-à-corps, les soldats s’entretuaient à la baïonnette ou à la grenade.

 

Fait nouveau, les belligérants s’affrontèrent également dans les airs ; l’aviation, bien que naissante, joua un rôle prépondérant. Tandis que les appareils de reconnaissance et les ballons d’observation guidaient les tirs d’artillerie et repéraient les mouvements de troupes, l’aviation de chasse s’évertuait à conquérir le ciel. Contrairement à une croyance populaire, la confrontation au-dessus du sol ne se résuma pas à de “simples” duels chevaleresques entre As des airs, mais plutôt à une bataille rangée mobilisant des masses compactes d’aéroplanes. Verdun fut, considère-t-on, la première bataille aérienne de l’Histoire.

 


Contexte historique

 

 

En 1914, la Grande Guerre éclate. Deux blocs s’opposent : la Triple Entente, regroupant la France, la Russie et l’Angleterre, et la Triple Alliance, comprenant l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie et l’Italie (jusqu’à sa volte-face) ; au cours des hostilités, d’autres pays renforceront les rangs de ces deux alliances. Les états-majors misent sur une guerre courte ; cependant, le conflit s’enlisera. Les belligérants se lancent dans une guerre de mouvement (batailles des frontières, la Marne, Tannenberg, Lacs Mazures...), mais devant l’échec des plans initiaux, les armées s’enterrent ; la guerre de position débute.

 

Cette nouvelle stratégie est adoptée à contre-coeur par les hauts commandements; ceux-ci, impatients, privilégient la rupture. Ainsi, en 1915, Joffre lance de vastes offensives en Artois et en Champagne ; toutes les attaques échouent. Quant à Churchill, il essuie un revers cuisant aux Dardanelles (péninsule de Gallipoli, Turquie). De leur côté, les Allemands - sous l’impulsion de Hindenburg -, percent en Pologne et en Galicie, mais sont impuissants à faire plier le colosse russe ; à l’Ouest, ils déclenchent la bataille d’Ypres. L’impact psychologique est inouï (utilisation massive de gaz chimiques), mais les gains territoriaux sont dérisoires. Les Italiens, entrés tardivement dans l’Entente, piétinent devant l’Isonzo contre l’armée autrichienne. Le front semble figé.

 

 

Pourquoi les Allemands attaquèrent Verdun ?

 

 

Au début de l’année 1916, les Allemands sont pris à la gorge ; ils combattent sur deux fronts (oriental et occidental), et font face à un début de crise économique aigüe. Même si leur puissance industrielle augmente, le blocus qu’ils subissent désorganise considérablement l’économie du Reich et engendre plusieurs émeutes de la faim. Plus grave, ils ont vent d’une offensive ennemie coordonnée sur tous les fronts à la fois. Ils doivent réagir, et vite. De surcroît, fait assez méconnu, les Français sont sur le point de mettre en oeuvre le “plan H” (pour Helvétie). Ce plan secret de contre-invasion de l’Allemagne prévoit l’envahissement du voisin germain via la Suisse, pays neutre ; il s’agit d’un plan Schlieffen à l’envers. Pour faire face à ces menaces, le général von Falkenhayn propose de porter un coup fatal à l’Ouest ; le Kaiser Guillaume II accepte.

 

Le stratagème du chef d’état-major allemand consiste à foudroyer l’armée française en un point clef du front, en la coupant de tout renfort britannique ; une fois isolée, elle serait alors une proie facile. L’Angleterre, désormais privée de « son épée sur le continent », demanderait une paix séparée. C’est précisément l’objectif recherché : séparer Anglais et Français. D’autre part, conquérir Verdun permettrait de s’emparer des hauteurs de la Meuse ; celles-ci, hautement stratégiques, protégeraient le flanc de l’armée allemande en cas de progression à l’Ouest. Malgré la difficulté de la manoeuvre - Verdun est le point le plus fort du dispositif défensif français ! -, les Allemands la jugent à leur portée, et pour cause ; ils ont été capables, en août 1914, de vaincre les forts réputés imprenables de Liège et de Namur  en Belgique.

 

Trommelfeuer

 

Le 21 février 1916, les Allemands se lancent donc à l’assaut de Verdun ; préalablement, ils ont expédié deux millions d’obus : c’est le “trommelfeuer”, ou déluge de feu. Les Français reculent, mais s’accrochent. Le 24, Pétain est désigné pour organiser la défense de la zone. Le lendemain, Douaumont tombe. En réalité, sa garnison était réduite à une soixantaine d’hommes. À l’inverse, le 2 mars, le bourg de Douaumont est arraché au prix de lourdes pertes ; un certain capitaine de Gaulle y est fait prisonnier (il restera captif 32 mois). D’autres combattants illustres prendront également part à la bataille de Verdun : les futurs maréchaux de Lattre de Tassigny et von Manstein, ou encore von Paulus, le futur commandant de la VIe armée qui capitulera à Stalingrad (1942-1943).

 

La “Voie sacrée”

 

Le talon d’Achille de la défense française reside dans les communications avec l’arrière ; de fait, elles sont réduites à un chemin de fer à voie étroite, appelé “le Meusien”, et à une route départementale sommaire. Pour pallier à ce manque, Pétain met immédiatement en place une noria de camions pour ravitailler la cité assiégée ; la portion de route de 75 km reliant Bar-le-Duc à Verdun sera baptisée plus tard la « Voie Sacrée » par Maurice Barrès, en référence à la Via Sacra des anciens Romains.

Les règles de circulation imposées sont drastiques :

 

“Il est interdit de doubler, de stationner, tout véhicule en panne est poussé dans le fossé” (in Aimé Doumenc, Les transports automobiles sur le front français, 1914-1918, Ed. 1920).

 

De 6 à 8.000 camions circulent en permanence (intervalle de 5 à 15 secondes) pour acheminer troupes, canons et munitions (ou pour évacuer les blessés). En juin, un pic est atteint avec 12.000 véhicules de tous types en circulation (ambulances, véhicules de liaison, camionnettes, autobus etc.). Au plus fort de la bataille, 90.000 hommes et 50.000 tonnes de matériel transitent chaque semaine sur cet axe. Fait étonnant, certains chauffeurs conduisent parfois jusqu’à 48 heures sans quasiment discontinuer ! La RNVS permet surtout la mise en place du “tourniquet” (autre innovation de Pétain), qui assure la relève rapide des unités en première ligne ; plus des deux tiers de l’armée française combattra à un moment ou un autre à Verdun.

 

 

Survivre au front

 

 

Les soldats vivent constamment dans la peur, couverts de boue des pieds à la tête ; jour et nuit, une grêle d’obus s’abat sur eux. En tout lieu, l’odeur des macchabées en décomposition est insupportable. De plus, le sol, impraticable, les empêche de se mouvoir correctement. Ce qu’ils redoutent par dessus-tout, c’est la “mine”.

Hans Martens, soldat allemand, en témoignera :

“Les lance-mines qu’on emploie depuis peu, des deux côtés, sont le comble de l’horrible. Lancées sans bruit, les mines tuent souvent trente hommes d’un coup. On est là, dans la tranchée, et à chaque seconde un de ces engins de malheur peut crever sur vous” (cité dans Lettres d'étudiants allemands tués à la guerre, Ed.1932).

 

Au front, la soif est aussi un problème majeur ; certains combattants, totalement déshydratés, en sont réduits à boire leur propre urine. Quant au froid, il cause des engelures et des vagues d’affections pulmonaires (le thermomètre descend jusqu’à -15 degrés). Pour regonfler le moral des troupes, Pétain lancera son célèbre “Courage, on les aura”, dans son ordre du jour du 9 avril ; en juin, c’est au tour du général Nivelle, qui lui a succédé, de s’exclamer : “Vous ne les laisserez pas passer, mes camarades !”. L’exaltation patriotique, la fidélité aux morts et la camaraderie sont parfois les seules motivations pour endurer ces conditions de vie extrêmes. Certains prêtres s’engageront comme simples soldats ou officiers afin de partager la vie des combattants.

 

Dans un témoignage poignant, le commandant Montalègre salua le courage de ses hommes:

“Quand je vois mes hommes mués en statues de boue, je ne peux m’empêcher d’avoir du respect pour eux. Je crois qu’un soldat dans la tranchée vaut 500 députés au Palais-Bourbon” (in Jean-Pierre Guéno, Paroles de Verdun, Ed. 2006).

 

Fait insolite, des animaux apporteront une aide cruciale aux poilus en première ligne ; pigeons messagers, mules de ravitaillement, ou chiens brancardiers et sentinelles se retrouvent malgré eux dans le chaudron. Parmi ces compagnons d’infortune légendaires, citons Constantin, l’âne qui termina criblé d’éclats d’obus, et Vaillant, le dernier pigeon du fort de Vaux (il sera cité à l’ordre de la nation).

 

 

Un désastre sanitaire

 

 

Les balles (ou “abeilles” dans l’argot des soldats), coniques et pivotantes, causent près de 10% des décès. Le nombre de blessés explose ; leur évacuation, difficile, est souvent effectuée de nuit pour éviter les tirs ennemis. D’autres, moins chanceux, sont abandonnés dans le no man’s land et agonisent lentement (car les brancardiers sont pris pour cibles) ; les postes de secours, vite saturés, manquent de tout.

 

L’aide-major Laby, du 294e R.I., recueillera l’un de ces blessés expirants :

“Il a tout son larynx, sa trachée et son oesophage ouverts, béants, jusqu’aux carotides. C’est un véritable égorgement. Il a toute sa connaissance et, ne pouvant émettre aucun son, sauf le glouglou de l’air et du sang passant dans sa plaie, nous regarde de ses grands yeux bleus si intelligents…” (cité dans Vie et mort des français 1914-1918, Ed. 1962). Le sergent moribond décèdera une heure après.

 

Face à ce cataclysme sanitaire grandissant, les services de santé durent rapidement trouver des solutions. Les Allemands installèrent 7.000 lits supplémentaires (s’ajoutant aux 6.000 lits déjà existants), dans un périmètre proche de la zone de front. Les Français, eux, créèrent de nouvelles structures sanitaires complètes, parfois mobiles. À partir de fin mars, 140 grands blessés sont transportés chaque nuit vers Paris, par voie ferroviaire. À terme, quelques 196.000 blessés allemands et 215.000 français seront pris en charge.

 


Verdun, la première bataille aérienne

 

 

À peine mature au début des hostilités, l’aviation connaît un développement fulgurant ; en 1914, les armées ne disposent que de quelques dizaines d’avions. Quatre ans plus tard, les Français en possèdent près de 600 (organisés en escadres), et les Britanniques constituent une troisième armée, baptisée “Royal Air Force”. L’institutionnalisation de l’aéronautique militaire s’accompagna d’une montée en puissance de trois grandes spécialités : renseignement, bombardement et chasse.

Le général Pétain précise :

“Le 3 mai 1916, nos aviateurs, survolant le Mort-Homme et la Cote 304, déclaraient que, jusqu’à huit cents mètres au-dessus du sol, l’atmosphère demeurait obscurcie par les épaisses colonnes de fumée provenant des éclatements d’obus. Puis, assurant la liaison avec l’infanterie, les missions photographiques, les réglages d’artillerie, en lutte constante avec l’aviation de chasse adverse et gênés souvent par des conditions atmosphériques défavorables, nos aviateurs, rasant les crêtes lépreuses et bouleversées sous le ciel bas et tragique de Verdun, subirent de lourdes pertes sans jamais faillir à leur mission” (in Jacques-Henri Lefebvre, Images De La Bataille De Verdun - Documents Français Et Allemands, Ed. 1986).

 

À Verdun, les chasseurs français étaient organisés en patrouille ; leur mission principale consistait à traquer l’ennemi et à l’abattre. Leur commandant, Charles de Rose, avait ordonné l’offensive à outrance. Si dans un premier temps, le rapport de forces est écrasant en faveur des Allemands, il s’équilibre avec le temps ; lorsque l’aviation française met en service le Nieuport XI, elle prend temporairement l’avantage technologique. Le chasseur monoplace biplan surclasse son homologue allemand, le Fokker E-III ; le nouvel appareil, surnommé “Bébé” (à cause de sa petite taille), atteint les 155 km/h et vole jusqu’à 5.000 m d’altitude.

 

Toutefois, au cours du conflit, les Allemands perfectionneront leurs avions et sortiront des versions améliorées (Albatros D5, Fokker D-VIII, etc.). Incontestablement, l’une des plus grandes révolutions dans le domaine du combat aérien fut la synchronisation hélice-mitrailleuse ; l’arme était reliée aux pistons du moteur, et le tir pouvait s’adapter au rythme de rotation de l’hélice. Aussi, certaines figures émergeront : Guynemer, le pilote audacieux totalisant 54 victoires homologuées pendant la guerre; Navarre, le voltigeur au fort tempérament surnommé “la Sentinelle de Verdun”; Nunguesser, le pilote adepte d’acrobaties appelé le “Hussard de la Mors”; Goering, le futur commandant de la Luftwaffe, et accessoirement l’un des plus hauts dignitaires du régime nazi. Du 21 février au 1er juillet 1916, phase la plus exacerbée des combats, plus d'une centaine de pilotes et observateurs perdront la vie.

 

 

Le tournant de la bataille

 

Le 1er juillet 1916, la bataille de la Somme débute ; l’affrontement le plus massif du conflit déplace irrésistiblement le centre de gravité du front occidental 200 km plus au nord. Dès lors - hormis un dernier effort consenti les 11 et 12 juillet pour prendre le fort de Souville (c’est un échec) -, les Allemands seront sur la défensive. Ce fut le véritable tournant de la bataille ; Verdun est définitivement sauvé. De plus, l’offensive Broussilov, déclenchée mi-juin à l’Est, accapare toujours une bonne partie des forces vives impériales. L’Allemagne est alors dans l’impasse.

 

Le général Nivelle s’emploiera ensuite à reconquérir pendant plus de cinq mois le terrain perdu. Le fort de Douaumont sera repris le 24 octobre, et celui de Vaux le 2 novembre (les Allemands l’avaient abandonné) ; en revanche, la Cote 304 et le Mort-Homme ne tomberont qu’en août 1917. “Verdun a épuisé nos forces, dit Hindenburg, comme une blessure qui ne se referme pas”. (Service historique de l’armée de terre, 1916).

 

 

Quel vainqueur ?

 

 

Le coût humain fut tel pour les deux belligérants qu’il est difficile de nommer un vainqueur ; cependant, les Français, grâce à leur ténacité et grâce aux sacrifices britanniques, tinrent tête à l’envahisseur germain. L’incroyable puissance destructrice des deux artilleries ne permit donc pas d’emporter la décision. Selon l’historien Pierre Royer, la bataille de Verdun se solda par un “match nul” tactique et stratégique. Les pertes totales militaires de la Grande Guerre s’élevèrent à 9,4 millions de morts (dont 1,4 pour la France et 1,8 pour l’Allemagne). Ironie du destin, en 1940, les Allemands contournèrent la ligne Maginot, et Verdun tomba en 24 heures (au prix de 200 tués). En 1984, Helmut Kohl et François Mitterrand se retrouvent à Verdun pour sceller l’amitié entre les deux peuples ; leur poignée de main devant l’ossuaire de Douaumont restera l’un des symboles forts de la réconciliation franco-allemande.

 

Jérémie Dardy

 

 

 

 

Poilus

 

Pour aller plus loin 

 

Forum "Le monde en guerre

 

Malcom Brown, Verdun 1916, Perrin, 1999

Yves Buffetaut, Atlas De La Première Guerre Mondiale - La Chute Des Empires Européens, Editions Autrement, 2013

Louis Chagnon, 1916 ou l’année de rupture en matière d’utilisation de l’arme aérienne, Revue historique des armées, 242, 2006

François Cochet, Rémy Porte, Dictionnaire de la Grande Guerre 1914-1918, Robert Laffont, 2008

Sophie Delaporte, Les Gueules cassées. Les blessés de la face de la Grande Guerre, Noesis, 1996

Charles Delvert, Carnets d'un fantassin, Le Fantascope Éditions, 2008

Alain Denizot, Verdun 1914-1918, Nouvelles Éditions Latines, 1996

Edith Desrousseaux de Medrano, Dans la bataille : Verdun 1916, Editions Jean-Michel Place, 2016

André Ducasse, Jacques Meyer, Gabriel Perreux, Vie et mort des français 1914-1918, Hachette, 1962

Jean-Pierre Guéno, Paroles de Verdun, Perrin, 2006

Paul Jankowski, Verdun : The Longest Battle of the Great War, Gallimard, 2013

John Keegan, The First World War, Vintage, 2000

Alexandre Lafon, La France de la Première Guerre mondiale, Armand Colin, 2016

Jacques-Henri Lefebvre, Images De La Bataille De Verdun - Documents Français Et Allemands, Mémorial de Verdun, 1986

Laurent Loiseau, Géraud Benech, Carnets de Verdun, Librio, 2006

Pierre Miquel, 1914-1918 Hommage aux poilus et à la France en guerre, Michel Lafon, 2004

Romain Parmentier, La bataille de Verdun : 1916, les Poilus dans l’enfer des tranchées, 50 Minutes, 2013

Philippe Pétain, La bataille de Verdun, Perrin, 2015 - Première édition : 1929

Antoine Prost, Gerd Krumeich, Verdun : 1916,  Tallandier, 2015

Pierre Royer, Dico atlas de la Grande Guerre - Chronologie de la Première Guerre mondiale, 1914-1918, Atlas, 2013

Jean-Pierre Turbergue, Les 300 jours de Verdun, Éditions italiques, 2006

Jean-Paul Viart, Verdun, Larousse, 2016

Philipp Witkop, Paul Desjardins, E. Herrmann, Lettres d'étudiants allemands tués à la guerre, Gallimard, 1932

Revue - Histoire & Civilisation. Hors série 1. le siècle des Guerres mondiales - Histoire internationale - 01/01/2016

Service historique de l’armée de terre, 1916, L’année de Verdun, Lavauzelle, 1996

La bataille de Verdun - site de la ville de Verdun

 


 

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